Histoire du Manga...

Alors voici un gros bloc de texte tout moche tout plein que j'essaierais d'illustrer d'ici peu ^^' Sur ce, je vous souhaite bonne chance si vous avez décidé de lire ça!

Naissance et historique du manga :
d’où vient cette forme de bande dessinée ?

1) Les sources du manga : des emaki du XII° siècle aux ehon du XVIII°…

Distraction fantaisiste ou miroir de la société et de l’humain, le manga, puissant média populaire au Japon et en France, puise ses racines dans une histoire vieille de plusieurs siècles. L’histoire picturale du Japon préfigure alors la forme d’expression qu’est devenu le manga et explique l’attrait instinctif de tout un peuple pour ce média. En effet, l’histoire graphique et picturale de ce pays nous amène à nous aventurer à la source lointaine du manga qui tire son origine au XII° siècle. Voici les éléments qui la composent.

Les emaki (littéralement « rouleau dessiné ») sont pour ainsi dire la plus vieille expression dessinée annonçant ce que sera le manga. Datant du XX° siècle, l’emaki est un rouleau de papier dessiné représentant une succession de scène ayant pour but de recréer une histoire à travers les images. Ce style graphique prend ses origines dans l’ère Heian (mot qui signifie « paix » en japonais) et est considéré comme l'apogée de la cour impériale japonaise. Il fut célébré pour ses arts, notamment la poésie et la littérature.

Le plus célèbre emaki est certainement l’illustration du Genji monogatari emaki qui est une œuvre considérée comme majeure de la littérature japonaise du XIe siècle, attribué à Murasaki Shikibu. L'intrigue du livre se déroule pendant L'époque de Heian. Il décrit certaines scènes du quotidien tout autant que les hauts faits de héros.

On y notera aussi une grande galerie d’expressions faciales qui préfigurent l’intérêt porté sur les attitudes de visage des personnages de manga. Les thèmes sont variés. Il existe notamment des emaki sur le thème des yôkai (êtres surnaturels, monstres, esprits…).
C’est au XII° siècle que le texte, auparavant porté en bord du rouleau, s’intègre directement à la peinture. Les spécialistes s’accordent à dire que les emaki ont instauré une certaine sensibilité au japon, ce qui aurait contribué au succès du manga.
Mais l’emaki n’est pas le seul à avoir participé à la genèse du manga au japon.

L’estampe, ou ukiyoe (littéralement « image du monde flottant ») apparaît au XVI° siècle. À l’origine, le terme estampe désignait le résultat de l’impression d’une gravure sur un bois. Cet art désigne un nouveau genre de peinture, comprenant non seulement une nouvelle peinture populaire et narrative, mais aussi et surtout les estampes japonaises gravées sur bois.
Ci-contre, on observe ’La grande Vague’, fameuse estampe d'Hokusai.

Les thèmes de l’ukiyoe sont également tout à fait nouveaux, car ils correspondent aux centres d'intérêt de la bourgeoisie : les jolies femmes et les courtisanes célèbres ; les scènes érotiques ; le théâtre kabuki et les lutteurs de sumo ; les calendriers et les cartes de vœux ; le spectacle de la nature et des lieux célèbres.

Tout d'abord considéré au Japon comme vulgaire par sa valorisation de sujets du quotidien, ce genre connait à la fin du XIXe siècle un grand succès auprès des Occidentaux après l’ouverture forcée du Japon sur le monde extérieur à partir de 1858. Les grandes collections privées d'estampes japonaises d'Europe influencent alors fortement la peinture européenne, et en particulier les Impressionnistes.

Les XVIII° et XIX° siècles célèbrent l’estampe, avec des auteurs tels que Hiroshige, dessinateur, graveur et peintre japonais qui se distingua par des séries d'estampes sur le mont Fuji et sur Edo, mais aussi Hokusai dont l’œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Gauguin, Van Gogh et Claude Monet, voir le mouvement artistique appelé japonisme.

C’est alors qu’au XVIII° siècle apparaît l’ehon. L’ehon consiste en une illustration d’une ou deux pages en vis-à-vis, associé à du texte en marge. Ce type d’art traite de récits de guerre ou de contes populaires à destination des enfants.

Une forme d’ehon pour adultes apparaît également par la suite avec les kibyôshi, racontant des histoires d’amour, de réussite sociale ou maniant un discours politique.

Physiquement identifiables comme étant des romans illustrés à dos jaune, ces livres furent en vogue pendant près de trente ans, à partir de 1775 : à cette date en effet a été publié un ouvrage écrit par Koikawa Harumachi connu sous le titre de « Le rêve splendide de Maître Orenbarre ».
Il faut bien reconnaître que, dans la mesure où l'histoire de ce genre littéraire reste à écrire, les quelques trois mille titres qui le composent sont difficile à caractériser précisément.
Tout au long du siècle suivant, le recours à l’image au Japon se popularisera sur tous supports (cartes à jouer, kimonos, éventails, céramique, calendrier) ce qui prouvera l’influence des ehon sur notre époque.

Mais le lien le plus particulier existant entre le Japon et le dessin tient à un rapport différend à l’écriture, qui explique certainement l’attrait unique de ce peuple pour la bande dessinée, autrement dit le manga.
L’écrit Japonais est composé de trois alphabets : hiragana, katakana et kanji. Ce dernier, traditionnel, est importé de Chine.

Pour chaque signe kanji, le japonais conçoit un sens, mais aussi un son et une représentation visuelle. Lorsqu’un japonais écrit, en fait, il dessine.

Ce sont ces idéogrammes, signes graphiques qui représentent le sens d’un mot et non un son, qui amènent ainsi chaque Japonais à adapter l’image par le mot, et vice versa.

En résumé, au fil des siècles, les estampes succèdent aux emaki et aux ehon. Le XIX° siècle s’ouvre alors vers une conception moderne du dessin, puis de la bande dessinée.

lol Avoue, t'as fait un copié-collé là ? XD Enfin c'était intéressant, mais je trouvais la fin baclée.^^'

Je crois savoir d'où tu le sors ce post =)
Très bien, franchement. C'est vraiment ~~long~~ intéressant!

PS : Ce n'est pas copier/coller, on reconnaît la marque de fabrique de Doken : le différent avec un "d" à la fin (quelque part me demandez pas où). x)

J'ai effectivement vu le mot "différent" avec un d. x)
Donc, pour l'article en lui même j'aime bien, c'est intéressant. =)

Aucun copié-collé! Tout est différend. Heureux que ça plaise un peu (et que quelqu'un l'ai lu XD ). Vive les TPE x)