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 Chronique de Dekai

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Mhyh
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MessageSujet: Chronique de Dekai   Chronique de Dekai Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 1:49

Dekai No Koji

Voila une petit fiction qui n'ai pas basé sur un manga,un peu sur un jeu mais pas enorme Neutral En collabo avec une personne qui devrais s'inscrire prochainement (croisons les doigts.)
Commencé vers Janvier,on avance pas très vite mais on fait cela lorsqu'on a du temps (c'est a dire pas souvent), donc désolé si les chapitres sont parfois long a arriver ^^

WorldMap (petite) >
Chronique de Dekai Mini_081208111739605597
Un peu vide pour l'instant mais sa s'enrichira au fil de l'histoire

WorldMap (grande) > Pour les noms vous inquietez pas c'est provisoire...ou pas
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Intro


Depuis des millénaires, les trois villages que sont Sokudo,Tsuyosa et Taikyuu sont en guerre, sans jamais un temps de paix. Les milliards de morts sur toute cette période ne les empêche pas de continuer a se livrer bataille sans merci. Chaque village ayant des spécificités différentes, que je vais essayer de vous décrire en détails.

Sokudo, village tout a l'est de Dekai, il est au centre du lac de [nom pas encore trouvé ^^],il est perché dans les nuages par on ne sait quel système ingénieux ont développé ses habitants. En effet, il y a la bas les plus grand savants du pays, leur technologie est au dessus de toutes les autres, a l'instar de leur vitesse. Une veille légende Sokudarde dit qu'un enfant de trois ans a un jour trouvé une solution sur laquelle tous les habitants de Honkyo se penchaient: grâce a une immense opération, il est parvenu a trouver quelle longueur et quel angle devait avoir un levier pour soulever un énorme rocher sans blesser les trois personnes en dessous
Proverbe Sokudard : Dans la balance de la destinée, le muscle ne pèse jamais autant que le cerveau.

Tsuyosa, village tout a l'ouest de Dekai, en plein milieu du désert de [Nom pas encore trouvé ^^],est un grand village entouré d’immenses murailles taillées dans les roches les plus solides de ce monde. C’est une nation de guerriers brutaux et sanguinaires, pour lesquels le combat est un véritable art. De même, ils vénèrent la force et haïssent la faiblesse. Ils bannissent tous ceux qui ne sont pas considérés comme dignes d’être de leur race(autrement dit les lâches et les faibles.) . Sans oublier qu’un exil dans le désert équivaut a une condamnation a une mort lente et douloureuse…Bien que les membres de ce peuple soient violents et très agressifs en général, ils portent très haut la valeur de l’honneur qui est presque aussi importante que la puissance a leurs yeux. Cependant, ce sont d’impitoyables combattants qui n’aiment rien de plus que faire couler le sang. Ils détestent les pleutres autant que les faibles, et ne peuvent pas être considérés comme courageux mais plutôt comme fous furieux…Une vieille légende Tsuyosate raconte qu’un jeune guerrier seul et désarmé réussit a mettre en déroute une cinquantaine de bandits prêts a faire un raid sur un petit village perdu dans les montagnes.
Proverbe Tsuyosard : Si tu trouve que la violence ne résout rien,c'est que tu ne tape pas assez fort.



Taikyuu, Village en plein coeur de la foret du sud, ses habitants sont habitués a vivre en pleine nature, et ont ainsi développé une sorte de résistance a toute épreuve,ce qui fait d'eux des guerriers très difficiles a tuer ,car cette résistance est ajoutée a une très grande prudence. A la limite de la paranoïa, certains de leurs guerriers se méfient même de leur propre chef, surprendre un Taikyan est très difficile. Une légende Taikyanne dit qu'un habitant du village a survécu au réveil d'un volcan et au torrent de lave qui en découlait, cette dernière l'ayant entièrement recouvert, il en est ressortit avec seulement quelques brûlures ,et parfaitement en forme.
Proverbe Taikyans : Sur la route, j'ai deux grands principes : prudence, prudence.


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MessageSujet: Re: Chronique de Dekai   Chronique de Dekai Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 1:51

I Menace


L'aube se levait lentement,répendant sa douce lumière sur Dekai, la plus grande île au monde. Peu a peu,toute la végétation reprenait vie après cette longue nuit de sommeil,les grands tournesols tournaient leurs yeux vers le gigantesque astre qui venait les réchauffer,les coquelicots s'ouvraient doucement pour recueillir les délicieux rayons que le soleil leur offrait. La rosée,reflétant la lumière comme du verre,faisait ressembler le pays a un gigantesque cristal,rosée qui peu a peu s'évaporait et reprenait sa place dans les nuages. Le monde animal s'éveillait également : dans la forêt,le biche nourrissait ses faons,dans le ciel,le faucon cherchait quelques proies pour se nourrir,le saumon remontait la cascade a la recherche de micro algues,plus petit encore,le ver de terre creusait son tunnel a la recherche de la surface.
Tout aussi discret que la remontée de la rosée, cinq ombres se dissimulaient dans une zone ou la végétation était inexistante, ou l'herbe était remplacée par des cadavres, ou les rivières étaient rouges de sang, ou les seuls animaux étaient des rapaces venus prendre leur repas, ou les seules odeurs étaient celles de la décomposition et de la chair brulée.Au milieu de ce champ de bataille, une grande tente était dressée, sûrement celle des vainqueurs de ce combat.
Mais revenons a nos cinq espions,qui continuaient a avancer dans ce camp,tuant toutes les sentinelles sur leur passage toujours sans aucuns bruits,comme si leur vie n'avait été faite que pour ce moment,comme si depuis leur tendre enfance,ils n'étaient entraînés que pour ce jour. Ils étaient entièrement vêtus de noir, seuls leurs yeux, qui reflétaient leur jeunesse, n’étaient pas couverts. Même leurs épées, recourbées, était entièrement noires, a l'exception de quelques runes sur la garde, rouge sang. Les tueurs n'étaient plus qu'à quelques mètres de la tente lorsque six personnes en sortirent,leur démarche et leur regard annonçant qu'ils les attendaient et qu'ils n'avaient pas peur.Un des six hommes s'avança et pris la parole:


-"Qui êtes vous et que voulez vous? Cette zone appartient maintenant au village de Tsuyosa, vous n'avez rien a faire ici."

Sans même répondre,et sans un regard entre elles,les cinq ombres chargèrent les habitants de Tsuyosa en même temps. Un combat phénoménal s'engagea alors,les deux groupes ne parvenant pas a prendre l'avantage sur l'autre. Peu a peu cependant,les cinq ombres commencèrent a trouver des failles dans les défenses de leurs adversaires,allant même jusqu'a parvenir a les faire reculer et a en blesser un au bras et un autre a la jambe. Les deux camps se séparèrent,la différence se fit alors vraiment voir. Les ombres étaient droites et fieres,comme si rien ne s'était passé,alors que les six Tsuyosates était essoufflés,blessés,et ne pourraient plus se battre encore longtemps.Pour la première fois depuis qu'elles était rentrées dans le camp,une ombre pris la parole.

-"Vous n'êtes pas de taille face a nous, laissez nous passer, notre maître est généreux, il ne nous a pas donner l'ordre de vous tuer, nous voulons juste ce qu'il y a dans votre tente. Résistez encore et votre sang rejoindra celui de vos camarades dans cette rivière sinistre."

L'un des hommes, celui qui avait parlé la première fois et qui semblait être le chef, fut alors pris d'un fou rire et, au moment où il allait prendre la parole, des bruits de combat se firent entendre, le bruit de l'acier frappant l'acier.
En effet, trois adversaire s'affrontaient un peu plus loin, ils semblaient être les seuls survivants a part les six autres hommes.Ne s'occupant pas d'eux, le chef prit la parole.


-"Pas de taille? Ne me faites pas rire, qu’est ce que des gamins comme vous peuvent faire contre des généraux de Tsuyosa ? Vous n'étiez encore que des foetus que je dirigeait mes troupes vers la victoire, vous êtes fort c'est vrai, et mon sang va sans doute rejoindre celui de mes camarades, c’est avec plaisir que je meurs avec eux sur un champ de bataille. La seule différence avec votre version est que la rivière va se gorger de cinq doses de sang suplementaires, vous allez nous accompagner en enfer, puis nous irons demander au diable si nous étions de taille face à vous."

Les six généraux se prirent les mains pour former un demi cercle, les deux à l'extérieur tendant leur bras libre vers les ombres. Une incantation se fit alors entendre de six voix comme une. Les cinq ombres se pétrifièrent alors en entendant la lente litanie puis, reprenant leurs esprits, ils foncèrent vers leurs ennemis, la peur se lisant dans leurs yeux, car ils savaient quel sorte de magie étaient en train de créer les généraux, un sort de mort : Il tuerait les utilisateurs mais les victimes n’avaient que très peu de chances d’en sortir vivant. Avant que le quintet d’espions ne puisse faire quoi que ce soit, le sort s’activa, une énorme sphère noire se forma, allant d’un bout à l’autre du demi cercle, d’une main à l’autre.
La sphère avala littéralement les ombres, leur cris résonnant dans le silence environnant, au même moment, les onze corps tombèrent sur le sol, aucun ne respirant encore. La puissance devastratrice du sort avait fait s’envoler la tente... elle était entièrement vide.


*****



Au même instant, pas à quelques secondes d’écart, mais vraiment au même instant, les trois paires d’yeux s’ouvrirent. La première choses qu’il virent, ce fut une grande zone blanche, leurs yeux s’habituant peu a peu a la lumière, ils purent distinguer que c’était le plafond. Les trois corps en même temps s’assirent sur leurs lits, explorant des yeux la salle. Tout comme le plafond, les murs étaient blancs, comme leurs draps, comme le sol, comme leurs chemises, tout était entièrement blanc. Ils ne se rendirent compte de la présence de deux autres personnes qu’eux même qu’au bout de quelques temps, se dévisageant tous les trois, comme pour savoir qui était cette personne qui les regardait également.
Le grincement d’une porte se fit alors entendre, et les six yeux se tournèrent vers l’origine de ce bruit: Une femme en robe... blanche venait d’entrer et avançait vers eux.


- « Bien le bonjours jeunes hommes, comment vous sentez vous ? »

Les trois réponses fusèrent alors au même moment, chacune prononcé par une voix différente :

-« Qui êtes vous ? »

- « Ou sommes nous ? »

- « Vous êtes très belle vous savez ? »

Ne sachant plus quoi faire, la femme pris une chaise, s’assis et répondit calmement.

« Bien, premièrement, je suis une infirmière, et nous somme à l’hôpital d’Honkyo, nous avons trouvé vos corps agonisants dans un champs de bataille, un peu au nord d’ici il y a dix jours. Vous étiez les seuls survivants donc,afin d’en savoir,nous vous avons soigné,bien que les chances de vous voir vivre un jour étaient infimes.Et...hum... et bien... merci. »

Attendant leur réaction, et voyant qu’il n’y en avait aucune, juste des yeux où se lisait l’incompréhension, elle sortit, les laissant seuls. Juste avant de partir, elle leur dit une dernière phrase.

- « Ah oui et une dernière chose, nous ne savons pas exactement d’ou vous venez car quand nous vous avons trouvez, vos insignes de village étaient a vos pieds, sans que l’on sache a qui ils appartenaient. Tout ce que je peux dire c’est que vous venez tous d’un village différent »

Sur ce, l’infirmière sortit, laissant les trois jeunes hommes dans leurs doutes. Dehors, le ciel se voilat et la nuit commença à tomber, plongeant la pièce dans une semi-obscurité. Soudain, l’un des trois survivants sourit, comme s'il venait de voir une chose vraiment humoristique. Les deux autres le regardèrent assez bizarrement, il était vraiment grand,même si vu qu’il était assis cette impression pouvait être faussée,dans les deux mètres environs, ses deux bras étaient énormes,tout comme son cou, sur lequel l’expression un cou de taureau s’appliquait parfaitement. Le colosse, toujours souriant, regarda alors son homologue miraculé.

- « Avec des bras aussi fins, on sait de quel village tu vient toi,sokudard »

La victime de la moquerie se leva, sa plaça face a la masse de muscle et sourit a son tour. Il était bien plus petit,bien qu’approchant des 1m90,mais surtout bien plus fin,c’était juste qu’il n’ait que la peau sur les os. Il soutint pourtant le regard de son adversaire sans la moindre peur.

- « Et l’absence de cerveau a l’intérieur de ce crâne montre ton origine, Tsuyosard »

Se levant à son tour, le colosse domina son adversaire de par sa hauteur.

- « Ce même crâne va finir dans ton nez si tu me cherche, faible »

- « Bien, tu t’améliores, tu sais que le nez est un organe du corps, encore quelques heures d’apprentissage et tu pourras le situer et connaître sa fonction. »

Le pseudo-tsuyosard leva la main et ferma son poing,se préparant a mettre une « patate » magistrale a celui qui avait osé le défier. Avant qu’il ne puisse abaisser la main,le troisième rescapé arriva,lui bloquant le bras,l’air dépité.

- « Commencez pas les gars, je voudrais pas dire mais on est dans la même mouise, vaut mieux s’entraider pour l’instant »

Les deux combattants réfléchirent un instant, puis le géant se libera sans difficulté de celui qui le retenait, au moment ou il allait répliquer, l’infirmière entra, suivie par un homme assez vieux qui prit directement la parole.

- « Bien...par ou commencer ... ça va peut être vous sembler direct mais le monde a besoin de vous,la Horde de Kagero cherche a s’en emparer et vous êtes les seuls a pouvoir l’arrêter.Bien..maintenant que les bases sont posées,passons a la phase technique »
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MessageSujet: Re: Chronique de Dekai   Chronique de Dekai Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 1:52

II-Rencontre


Pendant que les trois jeunes hommes se réveillaient et prenaient conscience du grand rôle qu'ils auraient a jouer dans l'histoire du monde, une discussion tout aussi importante se déroulait sur le même sujet un peu plus au nord. Plus au nord que les grandes plaines centrales, ou les jeunes gazelles tentaient d’échapper a l’appétit vorace de leur prédateurs, plus au nord encore que les rivières entourant le village de Sokudo, toujours plus au nord, traversant le grand océan, si froid, si inhospitalier.
Oui c'est dans ce territoire vide, glacé, blanc de toute part, comme dénué de vie, dans cette vieille forteresse semblant abandonnée qu'allait également se dérouler l'avenir du monde.
Dans une pièce en plein milieu de ce château, deux hommes se faisaient face ;l'un exprimant sa servitude a l'autre, un genou a terre. C'était cet homme qui parlait, d'une voix mal assurée.


-"Mais, je ne pouvais rien prévoir, ils étaient mes meilleurs hommes et ils ont été entraîné dans le but de cette mission depuis leur plus jeune age. Je ne comprends pas comment ils ont pu échouer."

Le deuxième homme se fit alors entendre. Il était debout, et regardait d'un air dégoûté l'homme agenouillé. Sa voix, tout comme son regard, montrait son mépris.

- «T’ais-je jamais demandé de comprendre ? Je t’ordonne seulement d’exécuter les ordres, mais même cela tu en es incapable, est-ce ce que l’on doit attendre de l’un des quatre généraux des armées ? J’espère ne plus avoir a constater tes échecs, Yakedo. »

Alors que ce dernier se relevait et se préparait a partir, une jeune fille entra, le sourire aux lèvres, et regarda le général des armées avec des yeux pétillant de joie. Sa démarche était gracieuse, silencieuse, presque noble. Son accoutrement l’était en revanche beaucoup moins : des bouts de tissus verts racommodés ici et la pour former un vêtement qui laissait apparaître plus de peau qu’il n’en cachait, accompagné de gants violets montant jusqu’aux épaules. Mais le plus étonnant était sans doute son visage, premièrement d’une jeunesse évidente ( elle n’avait pas plus de vingt ou vingt-cinq ans ) deuxièmement, le maquillage abondant, mais néanmoins esthétique qui recouvrait ses yeux ( sorte de cercles verts autour), ses lèvres ( de couleur verte également ), et dessinait une marque violette traversant tout son visage, comme un sorte de tatouage.
L’homme qui avait réprimandé Yakedo s’avança a son tour. Si de la noblesse s’était tenu dans les pas de la femme, celle-ci fut anéantie par la marche du grand homme noir. Alors qu’il marchait, sa cape blanche aux décorations d’or semblait voler dans cette pièce intérieure sans vent. Il se posta devant la nouvelle venue et la regarda de ses yeux jaune.


- « Ai-je dit d’entrer Hidemi ? Enfin maintenant que tu es la, parles. »

- « J’ai quelques révélations a vous faire. Depuis quelques temps, je soupçonne Yakedo de vouloir nous trahir. J’ai donc envoyé mes filles garder un oeil sur lui, et vous les connaissez, elle ont tout vu, tout entendu et personne ne les a remarquées. Hier, elles m’ont ramené une jolie lettre interceptée des mains d’un de ses messagers dans lequel il y était noté qu’il avait trouvé l’arme et comptait s’enfuir avec. Il pourra nier autant qu’il veut, voila la lettre, et l’arme arrive dans trois jours. »

Hidemi tendit une feuille de papier a l’homme en toge blanche qui la parcourut des yeux. Alors qu’il finissait de lire la lettre, un bruit de porte le coupa ; Yakedo venait de s’enfuir. Un simple signal de l’oeil et la dénonciatrice comprit l’ordre. En un mouvement, elle fut a la porte, et on entendit quelques instants plus tard, un cri de douleur, un cri masculin. Hidemi revint juste après, traînant le traître sur le sol, une dague dans chaque mollet. L’homme aux yeux jaunes, qui n’était maintenant plus que colère, souleva Yakedo du sol d’une seul main, sans le moindre effort apparant, et le mit a sa hauteur, a deux mètres de hauteur.
Yakedo tenta en vain de s’arracher de cette étreinte, mais son sang qui se vidait le privait de toute force, et même ses « je vous en supplie », »je ne recommencerais plus », n’y changerait rien, il était condamné.


- « Une dernière volonté ? »

Yakedo ayant perdu tout espoir, il trouva le courage de tenir tête a l’homme qui était sur le point de devenir son bourreaux.

- « Te voir brûler en enfer avec le Diable, monseigneur Ekans »

Ces deux derniers mots prononcés avec ironie furent les derniers de l’homme, car le dénommé Ekans l’attrapa a deux bras, lui bloquant les épaules et resserra peu a peu son étreinte. On entendit alors la colonne vertébrale ainsi que les côtes se briser lentement, morceaux par morceaux, tandis que le traître suffoquait, et, après un tout dernier râle, les vertèbres se cassèrent dans un son sinistre. L’assassin lâcha la dépouille qui retomba mollement sur le sol, comme un pantin désarticulé, le dos courbé dans une étrange position.

- « Il me tarde de revoir ce vieil ami en effet. -La colère quitta son visage et son sérieux revint - Hidemi, va annoncer la promotion d’Isamu au poste de général des armées guerrières, puis annonce la nouvelle a Kagero. Fais moi ensuite ton rapport sur la mort des cinq qu’il avait envoyé a Honkyo. Même s’il était incompétent, ses troupes ne l’étaient pas et j’aimerais savoir pourquoi personne n’est revenu de la-bas. »


*****


Pendant ce temps la, nos trois héros restaient les yeux écarquillés par la révélation qu’ils venaient d’entendre. Pendant plusieurs secondes, un blanc s’installa et plus aucun bruit ne venait perturber le silence. Avant que les rescapés ne prennent la parole, le vieil homme continua son explication.

- « Depuis maintenant plusieurs millénaires, depuis un évènement que vous prenez comme la création du monde, ma famille garde un terrible secret, conservé seulement par la parole, de peur que quelqu’un ne découvre un écrit et puisse le montrer a tout le monde.
Parce qu’un évènement s’est produit, j’ai le droit de vous mettre au courant, vous qui allez empêcher la destruction de ce monde.
Il y a donc plus de 3000 ans, il existait déjà une civilisation, contrairement a ce que tout le monde croit. C’étaient mes ancêtres et ils étaient bien plus avancés que nous ne le sommes actuellement. Cette civilisation avait réussit a transformer des armes en véritables machines a tuer. Ces armes leur fournissait un pouvoir spécial qui les aidait a venir a bout de leurs ennemis avec une facilité déconcertante. Mais ces armes ont signé leur perte… Imaginez une guerre ou d’un simple coup de hache sur le sol, vous pouviez créer un cratère sur plusieurs dizaines de mètres, ou alors une guerre ou n’importe lequel de vos ennemis pouvait se transformer en vos amis les plus proches.
Ce fut un véritable massacre. En moins d’un an, mon peuple fut réduit a quelques dizaines de personnes, et le monde entièrement dévasté, malgré les survivants des populations primitives qui vivaient loin de nos contrées. C’est ce que la plupart des gens conçoivent comme la création du monde. Les armes furent détruites sauf quatre, qui pourraient, si elles étaient détruites, libérer une énergie qui réduirait la moitié de ce monde en poussière.
Le problème est que quelqu’un a été mis au courant du secret contre notre volonté. Kagero a appris l’existence des armes et tente de se les approprier. Ses armées ont déjà attaqué le nord d’Honkyo pour récupérer la première arme, ce qu’elles ont finalement réussit a faire. Vous devez a tout pris récupérer cette arme, ou nous sommes tous condamnés…
Ne me demandez pas pourquoi je m’adresse a vous, je ne le sais même pas moi-même. Nos légendes parlent de trois étrangers qui survivront a un sort de mort et, même si vous n’en étiez pas la cible, vous y avez survécu. Buvez ça, votre crâne devrait aller un peu mieux après. »


Il tendit un plateaux sur lequel étaient posés trois verres, que les malades burent d’un coup. Quelques instants plus tard, leurs visages semblèrent s’illuminer. cette boisson devait leur rendre leur mémoire, elle avait l’air d’avoir réussit. Le vieux reprit la parole :

- « Vu le trajet qu’il y a à faire, je pense que vous avez une dizaine de jours avant que Kagero ne reçoive l’arme. Je vous conseille donc de vous entraîner au combat, car ses armées ne sont pas tendres. Bonne chance a vous, je retourne dans mon village. »

Avant que quiconque n’ait pu poser la moindre question, il partit, laissant les trois jeunes hommes a leurs interrogations. Ce fut celui qui avait été le plus discret qui cassa le silence. Homme roux, mince mais musclé, il était plus petit que ses deux « compagnons » même s’il était de taille moyenne pour un homme normal.

- « Puisqu’on est amenés a faire équipe, autant sympathiser. Je m’appelle Oïshi Kinnosuke, je viens du village de Taikyuu. Je suis même soldat la-bas, enfin j’étais vu que grâce a vous j’ai raté ma mission d’entrée. -Attendant une réponse qui n‘arrivait pas, il continua tout seul- Et sinon vos noms ?

Avant que l'un des deux autres n'ait le temps de répondre, la porte se rouvrit et l'infirmière réapparut, engagea une brève discussion et tous se retrouvèrent dans la salle d'a coté, récupérant leurs armes et leurs habits.
On voyait maintenant leur personnalité rien qu'a les regarder. Le Tsuyosate était encore plus imposant maintenant, ses longs cheveux noirs cascadant dans son dos nu, jusqu'en dessous de ses larges épaules. Mais ce qui le différenciait le plus des autres, c’était la dizaine d'armes qu'il avait a sa ceinture, tombant sur son pantalon marron et large : Masse, hache, épée, couteau, il y en avait pour tous les goûts et tout cela réuni devait peser plus qu'un homme normal ne pouvait soulever. De plus, il portait un grand katana ainsi qu’une large hache dans son dos. Sur son bras gauche était disposé une pièce d’armure épaisse, allant jusqu'a son épaule. Etant droitier, cela lui permettait de pouvoir se défendre avec ce bras sans s'encombrer d’un bouclier.
On remarquait ensuite Kinnosuke, aux habits de couleurs aussi vives que ses cheveux : Une chemise verte ouverte, laissant apparaître ses abdominaux et ses pectoraux dont il était si fier, accompagné d'un pantalon court violet, ou des dessins ressemblant a des runes étaient dessinés en vert. Il n'avait qu'une seule arme mais celle-ci étincelait, une épée magnifique, large puis recourbée, finissant dans une sorte de triangle allant vers l'intérieur de la lame, formant ainsi deux pointes a l'extrémité. La garde était tout aussi belle, la poignée était d'un rouge magnifique, et l'ornement au dessus, fait d'or, représentait deux lions mordant la lame.
Presque invisible, le Sokudard s'appuyait dans un coin de la pièce, finissant d'ajuster ses habits. Contrairement aux deux autres, a part son visage, aucun bout de peau n' était pas recouvert par ses vêtements noirs ; il se fondait parfaitement avec l'obscurité de la pièce. Seuls les ornements dorés de son long manteau reflétaient parfois la lumière de la pièce, et le faisait se découvrir. Même son épée était discrète, semblable a une rapière, il la rangeait sur sa hanche gauche.

Ce fut le premier a sortir a l'air libre, faisant briller ses cheveux blonds grâce aux doux rayons du soleil. Il faisait beau aujourd'hui, et la ville était en pleine activité. Il se retourna d'un coup pour regarder ses deux compagnons, laissant voir de nombreuses petites armes dissimulées sous son manteau.

-"T’as peut être raison, on est condamnés a rester ensemble. Je me nomme Kuroda Nagakatsu, d'ou je viens et qui je suis vous n'avez pas a le savoir. J'ai de nombreux contrats a finir, alors va falloir se dépêcher de conclure ce petit délire.

Le géant poussa un long soupir et se décida a prendre la parole :

-" Bon bah, puisque tout le monde s'y met, mon nom c'est Kyô Oniyoku et le reste vous le savez déjà. »

N'ayant plus rien a se dire, les regards suffisant, il avancèrent dans la ville, chacun pensant a la même chose : ce qu'impliquait leur mission. Ils n'avaient rien a y gagner et pourtant ils savaient qu'ils devaient arrêter Kagero.
Tout en marchant, ils observaient la ville, ou ils venaient pour la première fois. Centre économique de l'île, les marchands étaient partout, vendant tout ce qu'on trouvait sur l'île, et même plus loin pour certains. Le soleil commençait a descendre dans le ciel et pourtant il était difficile d'avancer dans les rues a cause de la foule s'arrêtant a chaque boutique, ralentissant le trafic un peu plus a chaque fois. Kyo s'énerva et se fraya un passage grâce a ses énormes bras, entraînant ses deux compagnons avec lui. Ils arrivèrent dans une petite ruelle et il prit la parole.


-"Bon on peut pas continuer comme ça. Mon oncle habite dans cette ville, dans le quartier Tsuyosard. Suffit de trouver ou c'est."

-"Et c'est maintenant que tu nous le dit. -Nagakatsu leva les yeux au ciel- Votre capacité de réaction m'étonnera toujours. Personnellement, aller dans le quartier pauvre ne m'enchante pas trop, mais si c'est pour la bonne cause, je suis prêt à supporter vos odeurs malsaines.

-" Tu ma entendu dire que t'étais invité ? Peut être que nos odeurs sont faites pour éloigner les tafioles dans ton genre, tu ne penses pas ?

Alors que la discussion allait une nouvelle fois tourner en bagarre, une silhouette tomba en plein milieu des trois hommes. Avant qu’ils aient le temps de réagir, l’ennemi qui venait de surgir envoya ses poings, ou étaient disposés des tonfas aux lames tranchantes, vers Oniyoku et Nagakatsu ,se rapprochant inexorablement de leur gorge…
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MessageSujet: Re: Chronique de Dekai   Chronique de Dekai Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 1:52

III Depart


Nagakatsu vrilla d'un coup et Oniyoku bloqua le tonfa avec son bras d'armure, ce qui créa quelques étincelles. Profitant du moment ou l'ennemi était sans défense, Kinnosuke dégaina son épée et l'envoya en un coup d'estoc vers son adversaire. Ce dernier sauta aisément en prenant appui sur le bras du Tsuyosate, passant au dessus de lui, retomba silencieusement et balaya la masse de muscle qui tomba bruyamment, répendant un peu de poussière dans la ruelle. Se remettant debout, l'inconnu attrapa de sa main gauche le gant noir qui s'approchait de sa gorge, le dévia puis écrasa sa main droite dans le nez sans défense de Nagakatsu, qui chuta sous le coup de la douleur et de la surprise, un filet de sang coulant dans sa bouche.
L'ennemi des trois hommes n'alla cependant pas plus loin dans ce combat car Kinnosuke réussit a la toucher au rein gauche en l'attaquant par derrière et son épée se teinta de rouge. Tentant de contre-attaquer, l'adversaire se retourna mais fut ceinturer par Oniyoku qui s'était relevé . Avant qu'il ne puisse faire un mouvement, une fine lame vint a la rencontre de sa gorge, prête a la trancher. Leur adversaire sourit alors, pas d'un sourire sadique, mais vraiment heureux.


-"Parfait, vous êtes les hommes qu'il me faut."

Les trois hommes prirent enfin le temps d'observer celui qui avait tenter de les tuer, quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils découvrirent que leur ennemi était en fait ... une fille de moins de vingt ans, petite et frêle. Sa longue chevelure d’un noir de jais tombait dans son dos en deux queues de cheval, surmontées d'un petit chapeau blanc a la mode du sud. Elle était habillée pour vivre dans un pays chaud : petit gilet sans manche s'arrêtant au dessus du nombril, deux lanières de tissus cachant sa poitrine, le reste de son torse étant nu. Sur ses jambes, elle portait un pantalon blanc ne cachant rien de ce qu'il y avait en dessous, il était complètement transparent, retenu par un ceinture rose d'ou s'échappaient quatre bandes de tissu rose voletant , suivant le rythme du vent. Ses pieds étaient chaussés de petites sandales noires, attachées de telle sorte que l'on puisse se battre avec. Les trois hommes la regardèrent, fixant ses yeux marron, tristes d'un coté, et pourtant ou pétillait une véritable joie, comme si en se battant elle venait de réussir ce qu'elle avait toujours voulu.

-"Cela fait plusieurs jours que les assassins de Kagero me poursuivent sans relâche. Je devait vous trouver, vous que les légendes décrivent comme ceux qui sauveront le monde et mettront fin a la… »

Son dernier mot fut inaudible et elle s'évanouie dans les bras de Kyô.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle fut complètement perdu. Elle était allongée sur un lit, dans une pièce modeste. Le plafond en bois était parcourut de plusieurs fissures. A coté du lit se trouvait une petit table de chevet ou était posé un vase contenant un bouquet de fleur. D'un coup, la jeune femme se releva, s'asseyant sur le lit. De suite, elle porta une main a sa tête car ce mouvement brusque lui avait fait un mal fou. Regardant une nouvelle fois autour d'elle, elle vit que l'on venait d'entrer dans la pièce et sentit un arôme qui lui fit un immense bien.
Elle accepta donc la nourriture que l'on lui tendait et mangea avec un gros appétit, elle dévora littéralement tout ce qu'on lui amenait, en redemandant même a chaque fois. Une fois son repas fini, elle se rendit compte que les trois hommes qu'elle avait attaqué la regardait d'un air suspicieux. Elle décida donc de s'expliquer sous leurs regards interrogateurs, et un peu menaçant. Le sourire qu'elle leur fit fit cependant s'envoler ce dernier sentiment.


"Alors les gars, c'est quoi ce regard, c'est la première fois que vous entrez dans la chambre d'une fille ou quoi ?- A leur tour, les trois garçons sourirent alors qu'elle perdait le sien, baissant la tête- J'ai besoin de votre aide, je vous demande, non, je vous supplie de sauver mon peuple, et le reste du monde de l'influence de Kagero, les prophéties parlent de vous, encore une fois, aidez moi."

Kinnosuke, qui se sentait bien plus concerner que ses deux compagnons, fut le premier a répondre.

-"Kagero, encore Kagero, toujours Kagero, mais c'est qui ce mec a la fin, pourquoi voudrait-il détruire le monde ? Déjà que l'autre vieux a moitié sénile nous a parlé d'une arme magique a ramener ici en dix jours, et il ne nous en reste que neuf, et maintenant toi, qui veut que nous l'arrêtions, explique nous, ou nous ne bougerons pas d'ici."

-" Qui c'est, je n'en sais absolument rien, je ne sais même pas si il est Humain. Tout ce que je sais a propos de lui c'est qu'il recherche les quatre Sakki, ces armes légendaires qui lui permettront de dominer le monde. Je ne sais absolument rien de ses vrais objectifs. En fait il vit tellement caché que personne ne sait rien de lui. Pour votre mission, je ne connais pas votre informateur mais il ne faudrait plus lui faire confiance, Kagero recevra son arme dans moins de trois jours, et rien ne pourra l'en empêcher, surtout pas trois mec paumés comme vous. Je vous propose de trouver les trois autres Sakki avant Kagero, et de les utiliser pour la vaincre."

Cette fois ci, avant que Oïshi ou Oniyoku ne fassent un geste, ce fut Nagakatsu qui s'avança.

-"Tu as parlé d'un peuple entier qui compte sur nous, ils peuvent donc nous donner une petite récompense en échange non ? un millier de pièces d'or ne serait pas de refus. Ca ne serait pas grand chose pour compenser le dan...

Avant qu'il ne puisse finir sa phrase, il dut faire une roulade pour éviter un poing qui volait vers son visage. C'était Oïshi, qui regardait furieusement le Sokudard, qui ne savait même pas pourquoi il était agressé.

-"Demander de l'argent pour une mission dont le monde dépend, n'a tu donc aucun honneur, aucune fierté ?"

Alors qu'il se relevait, tapotant ses vêtements qui avaient accroché la poussière au sol, il regarda le Taikiais et d'un air de provocation, commença un "non" qu'il n'eut pas le temps de finir. Ses jambes décolèrent du sol et il retomba a terre, bien plus brutalement cette fois, sa tête rebondissant sur le sol. Avant qu'il ne puisse se remettre debout, Oniyoku le retint et le regardant dans les yeux, lui disant d'un air sévère :

-"Ne prends pas ton cas pour une généralité, nous on en a. Fait nous honte une nouvelle fois comme cela et je te jure que tu ne pourras plus jamais parler."

Le relâchant, le Tsuyosate se remit debout en face de la fille, qui commençait a avoir l'air exaspéré. Alors qu'elle ouvrait la bouche pour poursuivre son discours, elle fut une nouvelle fois interrompue, par un bruit de dague qui sort de son fourreau. En effet, Nagakatsu s'était relevé et sa dague était posé sur la gorge d'Oniyoku.

-"Ne t'avise plus jamais de me parler sur se ton, car si je ne pourrais plus parler, toi tu ne pourras plus respirer."

-"Ouh, j'en ait des frissons partout"

Ce ton ironique n'ayant pas l'air de lui plaire, le Sokudard entama le mouvement pour couper la gorge de son compagnon, mais fut stoppé par une main qui lui attrapa le bras, celle de la fille. Elle fit retirer ce même bras du coup d'Oniyoku et s'agrippa au épaules des deux hommes, prenant appui sur celles-ci pour sauter et donner un coup de genou aux deux hommes qui, dans une chute très synchronisée, s'écrasèrent sur le sol en se tenant l'entrejambe.

"Ca devrait vous calmer un moment. Je m'appelle Miki Aya, et je vais vous dire pourquoi les assassines de Kagero me poursuivent, car dans quelques jours, ou peut-être quelques heures, elle me retrouveront sûrement, et je veux que vous sachiez qui je suis et pourquoi je me bat. Il y a maintenant huit ans, mon village a été détruit par des bandits, qui n'ont rien laissé derrière eux, tuant hommes, femmes et enfants. A ce moment, j'étais dans les champs avec ma mère et quand les cris et la fumée sont arrivés jusqu'à nous, nous sommes parties, allant nous réfugier parmi un peuple que nous connaissions peu, mais duquel nous savions qu'il nous accueillerait. Ce peuple était constitué des descendants de ceux qui, des milliers d’années auparavant, ont inventé les Sakki. Pendant sept années j'ai appris tout ce qu'ils connaissaient sur ces armes de légende.
Il y a quelque mois, j'ai fait une petite bêtise, dictée par la vengeance. Je me suis infiltrée dans le camp de guerre de l'armée de Kagero et j'ai brûlé plusieurs tentes. Dans une de celles-ci se trouvaient deux choses qui n'auraient jamais dues être détruites. Dans un premier temps le général de la flotte, mais pour ça Kagero ne m'aurait pas poursuivit pendant tout ce temps. Non ce que j'ai détruit est bien pire... Le général avait réussi a dénicher une carte avec les emplacement des trois autres Sakki et s'apprêtait a les envoyer a son chef, ce qu'il n‘a jamais pu faire.
Ca fait donc trois mois que je fuis et que je me cache. Mais ses traqueurs sont doués et me suivent a la trace. Ils ne tarderont pas a arriver ici et c'est pourquoi je fais maintenant appel a vous."


-"Mais... Pourquoi nous ?"

Miki observa les trois hommes, dont deux étaient toujours a terre, et haussa les épaules en direction de Kinnosuke, qui avait posé la question.

-"Bien, c'est pas tout ça mais je pense qu'il faudrait vous entraîner un peu parce que la, un soldat non entraîné pourrait vous mettre tous a terre d'une seul main tellement vous êtes faibles.

-"Je te rappelle que tu n'a pas réussi a nous battre"

Miki se tourna vers Oniyoku, qui venait de prendre la parole, s'étant relevé.


-" Vous, me battre, ne me faites pas rire. Je n'avais ni mangé ni dormi depuis trois jours ! une grand mère m'aurait mise a terre plus vite que vous. On doit faire vite, faites ce que vous avez a faire, rendez vous à la porte du village dans deux heures."

La jeune fille sortit, laissant les trois hommes en plan et ne donnant aucun indice sur l’endroit ou elle se dirigeait. Chacun leur tour, les trois compagnons partirent eux aussi, chacun dans une direction différente, partant acheter ou voler tout ce qui pourrait leur être utile dans leur quête.
Deux heures plus tard, les quatre individus étaient donc rassemblés dans leur lieu de rendez-vous, chacun affichant des expressions différentes : La méfiance pour Miki, l'excitation pour Oniyoku, l'ennui pour Nagakatsu et ce qui ressemblait a du désir pour Kinnosuke qui regardait la jeune femme. Ce fut une nouvelle fois cette dernière qui prit la parole, leur expliquant ce qu'ils auraient a faire.


-"Nous voilà tous prêts a affronter ce qui sonnera peut-être notre fin et celle du monde entier. Ce ne sont pas des paroles très rassurantes ni encourageantes je sais, mais je préfère être réaliste. Je veux que vous alliez vers le sud-est, jusqu'a arriver sur une petite île, la plus éloignée de notre continent. Vous devrez ensuite chercher un homme du nom de Yotu Suketsu, un grand combattant, puis lui demander de vous entraîner. Si vous lui expliquez tout, il comprendra et ne vous demandera rien en échange. Pendant ce temps, j'irais a Sokudo, chercher dans la grande bibliothèque si je peux trouver ou sont cachés les trois autres Sakki. A présent bonne chance a vous, je viendrais vous rejoindre dès que j'aurais trouvé quelque chose susceptible de nous aider. Si je ne vous rejoins pas, j'aimerais que vous partiez tout de même a leur recherche au bout de trente jours."

-"Partir seule avec des hordes d'assassins a vos trousses ? Je crois que je préfère venir avec vous, mon entraînement militaire ayant déjà été fait en grande partie, le reste pouvant être fait par vous. C'est pas dans mes principes de laisser une jolie damoiselle comme vous partir seule, vous comprenez."

C'était Kinnosuke qui s'était avancé vers Miki pour lui proposer de l'accompagner.

-"J'avais pas envisagé ça comme ça mais après tout pourquoi pas, les recherches iront beaucoup plus vite et je pourrais m'entraîner aussi. Dans ce cas, faisons ainsi, mais partons maintenant, chaque seconde compte."

Un petit ricanement se fit entendre et tous se tournèrent vers Nagakatsu., qui était la source de ce son.

-" Toi entraîner quelqu'un ? Laisse moi rire… Je suis sur que tu es plus faible que lui, vu ce que tu nous a prouvé dans la ruelle."

-"Pour une fois, je suis d'accord avec le Sokudard."

Miki s'avança vers les deux hommes qui la rabaissaient et au lieu de leur répondre, fit un petit signe de tête et recula dans une zone dégagée, ou elle se mit en garde. Oniyoku et Nagakatsu firent de même et le combat put commencer. Le géant avait dégainé un sabre presque aussi long que lui tandis que son compagnon avait une longue dague. Sans aucune organisation, les deux hommes chargèrent la frêle femme qui roula au moment ou Oniyoku arriva sur elle, pour se relever juste devant Nagakatsu et lui mettre son front en plein de le nez. Ce dernier produit un petit craquement glauque et commença a saigner. Avant qu'il ne puisse réagir, Miki avait déjà fait une roue arrière et se battait maintenant contre Oniyoku, qui ne parvenait pas a la toucher, alors qu'elle l'enchaînait de coups avec ses tonfas. Bientôt, il tomba, ses genoux bleuis par les coups ne pouvant plus supporter son poid. Elle le finit d’un coup de tonfa sur la poitrine, qui lui coupa la respiration. Alors que Nagakatsu revenait a la charge, elle sauta et vrilla en faisant le grand écart, son pied allant s'écraser sur la joue du Sokudard, qui fit un vol plané avant de retomber lourdement sur le sol.

-" C'est plus facile quand je n’ai ni mangé, ni dormi depuis trois jours n'est ce pas ? J'espère vous voir plus fort quand on se reverra… Bonne chance a vous les gars."

Sur ce, Miki et Oïshi (qui n’avait pas participé a l’affrontement et semblait trouver très drôle de voir ses compagnons s’être fait misérablement écrasés) partirent dans leur direction, tandis que les deux vaincu se relevaient péniblement pour partir vers le sud, vers le lieu ou ils pourraient s'améliorer, et un jour prendre leur revanche sur la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Chronique de Dekai   Chronique de Dekai Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 1:54

Oh, vraiment pas mal ce introduction. Assez bien écrite et sans fautes flagrantes si ce n'est le "a" à la place de "à' ! Petite faute on va me dire mais qui, quand elle est répétée, devient vraiment insupportable je dois dire. Enfin, ça m'a l'air bien sympa, hâte de voir la suite ^^.

Edit : Je lirai le reste plus tard hein x__x.
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MessageSujet: Re: Chronique de Dekai   Chronique de Dekai Icon_minitimeDim 23 Aoû - 0:25

Bon, j'ai tout lu et je dois dire que c'est une excellent fic'. Toujours ce "a" à la place du "à", c'est assez gênant pendant la lecture je trouve... Enfin, ça reste un détail. Mis à part ça, je n'ai pas remarqué d'énormes fautes, c'est bien écrit. Tu as un style et c'est vraiment bon ça. Les descriptions sont vraiment sublimes et l'histoire est sympa. Je trouve que tout va un peu trop vide par contre. Les trois héros sont des élus... Ouais, ç'aurait pu être sympa si la légende des trois mecs qui survivent à un sortilège de mort (légende très bof d'ailleurs) était venu plus tôt; dans une sorte de prélude à l'histoire. Mis à part ça, j'aime beaucoup. Oh, attention aussi avec l'utilisation de certaines couleurs qui font sacrément mal aux yeux. Je pense notamment au orange. Voilà voilà, hâte de lire la suite ! =D
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MessageSujet: Re: Chronique de Dekai   Chronique de Dekai Icon_minitime

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