Fanfiction d'un débutant sur claymore. ARMAGEDON.

Bonjour à vous, je ne passe pas souvent faute de temps et d'occupations.

Je m'en excuse.

Mais voici une petite fiction qui m'est venue en tête.^^

Bonne lecture à vous.^^

Claymore: Armagedon.

INTRODUCTION.

Avançant comme s'il boitait, tenant son imposante épée en
arrière par-dessus son épaule gauche, il souriait tel un carnassier. Rigald le
fixa d'un air moqueur, faussement sur ses gardes. Yeux d'argents foncés étincelants
croisèrent le même regard métallique. Une langue mauve lécha des lèvres
humano-yoma assez fines pour celles d'un mâle. Deux canines de vampire
dépassaient. Des filets de sang sur tout son corps, ses tablettes de chocolat,
son corps long, ses puissants muscles taillés et son allure véloce, il avait
l'air dangereux. Sa peau marron virait au noir, son pantalon taillé en long
plis et couleur des ombres rappelait un linceul funèbre. L'air tournoyait
autour de lui et la neige fondait à son passage.

_Rigald: Ho? Pour un yoma, tu es vachement résistant. Après
avoir perdu un membre qui a repoussé, eu le ventre à moitié arrache puis le
corps transpercé et perdu tant de sang durant le combat en te mangeant un mur
tu est toujours vivant? Et tu en redemandes? Je vais me faire une joie de
t'achever et avec tout ce que j'ai!

Le lion aux yeux de métal hurla et sa puissance forma une
colonne imposante qui fusa dans les cieux. Des rocs s'arrachèrent du sol. Ils
souriait de joie à l'idée de tuer cette... chose aberrante. Puis il chargea
dans un mirage et un mur de neige qui se forma sur son passage. Un choc
tonitruant retentit, des gerbes d'étincelles jaillirent, les deux visage
n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, les regards injecté de
colère.

_Yoma: Alors ont fait moins le malin hein?

Cet instant d'inattention lui coûta quatre grosses
lacérations au torse et un allez droit dans un mur d'un violent coup de pattes
arrière suivis d'un poing venant transpercer le corps du démon qui cracha le
sang.

_Rigald: Et maintenant qui c'est qui fait moins le beau
hein?! Attend je vais te donner une leçon de vole!

D'un majestueux trois cents soixante il projeta le démon, le
rejoignant et lui assénant un coup d'une incroyable violence qui l'envoya
perforer la terre dans un grondement assourdissant. De nouveau il cracha le
sang, allongé dans son cratère fumant. L'éveillé lui tomba dessus de toute sa
masse.

_Rigald: Je vais te briser!

_Yoma: Ghu, vas-y, te gêne pas, je suis increvable...

L'être éveillé le souleva avec dédain, rien d'aussi faible
ne devait survivre, ce pseudo adversaire n'était pas digne de l'affronter. D'un
coup de paume de sa main griffus il propulsa le démon qui s'encastra dans un
mur. Le sang violet foncé virant au noir s'écoula du bas des parois. Ma
créature arriva près de lui, souriant de joie. Et par son plus grand étonnement
l'autre riait.

_Yoma: Kof, kof, ghu... alors... c'est de « ça »
dont tu es capable? Tu n'as rien d'autre dans le ventre? Tu n'es... qu'un lion
de cirque.

Le yoki l'entoura, rougissant autour de lui. Puis d'un coup
une tornade verte foncé déchira les cieux, entourée d'éclairs rouges sang d'une
intensité sans précédant. Sa peau devin noire, ses yeux oranges, les ongles
blancs se transformèrent en griffes noires et deux ailes rappelant celle d'une
chauve souris et d'un oiseau sortirent de son dos. Ses dents à peu près
humaines étaient des poignards aiguisés. Au lieu d'avoir de la peau ou des
plumes il y avait de longues plaques souples et articulées. Colorée en argent
foncé virant au noir, ces ailes n'inspiraient rien de bon. Ses mains
ressemblaient à des serres, ses muscles saillaient sous sa peau de ténèbres.

_Rigald: Ho? J'avoue que c'est un pouvoir inhabituel chez un
yoma!

_Monstre: C'est par ce que je n'en ai que l'apparence
vermine!

Avec une force et une violence inouïe il frappa le lion de
son épée noire aux tranchants luisants. L'autre recula de deux mètres, laissant
deux traînées dans le sol. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Puis ce fut
un combat acharné, les coups pleuvaient sur l'ex numéro deux de la première
génération. Il les évitait mais l'autre se servit alors d'une technique
mortelle. Cinq épées apparurent. Bien qu'il les perçut elles fusèrent trop vite
pour espérer les éviter alors il tenta de les parer mais à peine en arrêtât-il
une que son corps fut percé de quatre gros trous. Il slalomaient entre les
maisons, se chargeaient et s'évitaient. Des coups perdus faisaient exploser des
murs entiers ou blessaient la terre gelée.

Le pugila infernal faisait s’effondrer des bâtisses,
arrachait de pans de terre et grondait furieusement. Les claymores impuissantes
observaient la scène, surprises. Comment un vulgaire yoma pouvait se
transformer ainsi ? Utilisant ses ailes comme boucliers et en tant
qu’armes. Il réutilisa sa technique meurtrière, cette fois avec les lames de
ses membres dorsaux. L’être éveillé encaissa les pointes qui lui perforèrent le
corps de toutes part. Et la créature disparut instantanément, réapparaissant
derrière son adversaire qui commençait à se retourner pour riposter quand il
reçut une profonde entaille formant une diagonale sur son thorax.

Les yeux orange brulant étaient impitoyable, un sourire
cynique aux lèvre, un bras torsadé, il lança l’attaque à une vitesse
foudroyante. L’autre eu la moitié du corps détruite. C’était la fin pour lui.
Le cadavre chut à terre, aux pieds de son bourreau qui relâchât sa puissance en
reprenant forme yoma. Il haletait et suait à grosses gouttes en dépit du froid
de la région. La belle et jeune Flora vint auprès de lui, posant une main
affectueuse sur son épaule, s’accroupissant pour se mettre à son niveau.

_Flora : Merci de m’avoir sauvée la vie.

_Démon : Hé, tu n’es pas ma fiancée pour rien. (Lui
caresse la joue) Ma petite étoile qui berce mes nuits.

La révélation surprit tout le monde. L’une des leurs était
amoureuse d’un monstre ?! Cela déstabilisa les guerrières qui ne surent
plus comment percevoir leur camarade d’armes. Mais Flora s’en fichait, elle
vivait heureuse avec lui, ce que les autres en pensaient n’avait pas beaucoup
d’importance.

_Flora : Tu ne m’as pas dis ce que tu es.

_ Démon (se lève et observe l’horizon) : Je t’en
parlerai quand on se sera sortis vivants de ce bourbier infect. Tout ce que je
peux te dire… c’est que je suis un hybride.

Citation :: Bonjour à vous, je ne passe pas souvent faute de
temps et d'occupations.

Eh beh, entre ta présentation ou tu nous disais que tu n'as pas le temps de lire et ça, tu dois être quelqu'un de très occupé !

Ce que je retiens de ta fic, c'est qu'elle est agréable mais maladroite. Quoiqu'il en soit on reconnait bien l'univers de Claymore.
Ah et pourquoi as-tu tué Rigald dès le début ?! ToT *déçue*

En tout cas, vivement la suite (si suite il y a).

Il faut dire aussi que chez moi j'ai un accès limité au net.^^

Bas pour rigald j'avais pas trop le choix.^^

Et il y aura une suite.^^

C'est normal les paragraphes très espacés ?

Eu ouais, c'est vrais que c'est pas normal ça... peut-être un bug?^^

Bonjour à vous voici le premier chapitre j'espère qu'il vous plaira.^^

N'hésitez pas à me corriger.^^ (à coups de fouets lol)

CHAPITRE I : Rencontre fortuite.

Les yeux d’argent croisent un autre regard métallique, les lèvres se croisent, les corps s’étreignent tendrement sous une épaisse peau d’ours dans une grotte éclairée par un feu crépitant. Ils vivent un grand bonheur. Tous deux des hybrides mais d’une manière différente. Sa peau marron foncé est en contacte avec la peau blanche de la jeune guerrière. Cela faisait une semaine que les combats avaient cessés entre claymores et êtres éveillés en terres d'Alphonse. Ces derniers subirent autant de pertes que les femmes aux yeux argentés.

Les mains circulaient sur les corps, les caressant. Le yoki du démon brûlait autour d’eux, dans une aura ténébreuse. Elle se fichait de le savoir en grande partie yoma, il avait du sang humain, une âme et une conscience humaine. Cela lui suffisait amplement en plus du fait qu’il était totalement inoffensif. Ils s’aimaient, c’est tout ce qui comptait, l’avis des autres et leur jugement leur importait guère. Être mère ne la dérangeait pas mis à part que cela l’effrayait un peu, c’était l’inconnue pour elle, et pour lui qui appréhendait aussi cette étape de leur vie.

Leur étreinte amoureuse dura encore une ou deux heures avant qu’ils ne s’endorment ensemble. Bien que les terres du nord n’avaient rien de bien accueillant, surtout pour un enfant qui allait naître, il s’agissait au moins d’un endroit plus pratique pour se cacher. Après leur réveil et s’être rhabillés, ils tombèrent sur Miria, adossée à un mur l’air de réfléchir. Elle s’adressa au jeune couple.

_Miria : Alors ? Vous avez passés une bonne soirée ?

_Flora : Mêles toi de tes affaires je te prie. Et oui nous avons passés une très bonne soirée.

_Démon : On peut dire que j’ai de quoi faire plaisir aux filles…

_Flora (le gifle gentiment) : Gros bêta !

_Démon : Ben quoi ?

La guerrière aux cheveux de porc épique préférait ne pas en entendre d’avantage. La complicité d’un couple lui était totalement étrangère et elle prenait leur conversation au premier degré. Elle ne comprenait pas les sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre.

_Miria : Vous comptez rester je suppose ?

_Flora : Non, nous allons partir, de toute façon nous sommes mal perçus par les autres. Ce que nous comprenons mais nous aimerions bien être compris, bien que ce ne sera pas le cas… pas pour toutes.

_Miria : Bien, alors bonne chance à vous, j’espère toutefois que vous trouverez ce que vous cherchez et que l’organisation ne sera pas à vos trousses.

_Démon : Aucune inquiétude pour ça, ils ne nous aurons pas si facilement.

Ils s’en allèrent, loin du nord, loin du froid, loin de tout. Une nouvelle vie commençait pour eux.

FLASH

Six mois plus tôt.

Dans une forêt des plus banales, en un endroit éclairé par les rayons du soleil de midi sous les chants de insectes et des oiseaux, un corps en position fœtus de couleur marron foncé gît dans l’herbe tendre. Les jets de lumière lui tiennent chaud, il dort, depuis combien de temps ? Il l’ignore. Son corps avait changé. Que lui était-il arrivé au juste ? Il se souvenait/rêvait d’avoir fait un véritable carnage cette nuit, libérant sa puissance à son summum. Mais quelque chose clochait, il était nu et son épée dont il ne se séparait jamais trônait quelques mètres plus loin plantée dans une tête d’être éveillé. Il comprit ce qui venait de se passer, refusant de l’admettre. Pourtant il ne ressentait pas une faim bestiale, une soif de sang, un besoin de tripes. Peut-être qu’il s’agissait d’une étape finale pour qu’il soit au maximum de ses capacités ?

Il n’en savait rien. Mais il se rendait compte de la situation, sachant pertinemment qu’il risquait de représenter un danger pour les humains. Dans ce cas précis une claymore ferait l’affaire. Il prit la direction d’une ville, sentant par la même occasion la présence d’un yoma là-bas. En arrivant dans les rues la populace fut surprise de voir un homme avec si peu de tenue. De son accoutrement ne restait que sa gaine spéciale et les ceintures de cuire servant à la maintenir sur le corps et derrière le dos de son propriétaire. Certaines femmes fort charmantes le dévoraient des yeux, d’autres joignaient leurs mains à leur visage, surprises.

Il s’en fichait éperdument, tant qu’il trouvait quelque chose à se mettre c’est tout ce qui comptait pour lui. L’imposante épée noire aux lames brillantes devait faire deux claymores de large pour une longueur égale à la hauteur de se propriétaire. Ce dernier avait revêtu une forme humaine. Seuls ses cheveux blancs comme neige trahissaient ses origines méconnues de tous sauf par une poignée de personnes. Il possédait une force impressionnante. Peu de gens savaient qui l'avait créé et encore moins comment et pourquoi. Lui le savait parfaitement. Après avoir rendu visite à plusieurs boutiques en présentant ses belles tablettes de chocolat et en prenant gratuitement quelques affaires il put reconstituer sa tenu sombre qu’il arborait fièrement.

A un détour dans un croisement de rue, il surprit le yoma à flirter avec une ravissante jeune nymphe… qu’il aurait volontiers invité à un repas avant de passer aux… choses sérieuses. De toute façon qui ne craquerait pas devant un si bel homme ? Et qui ne s’en irait pas en courant à la vue de son apparence naturelle ? S’adossant au mur, yeux clos et bras croisés, son ton cassant et sarcastique sonna.

_Démon/jeune homme : Alors ? On compte se détendre un peu avant de faire un festin ?

L’autre fit mine de ne rien comprendre, le prenant volontairement pour un fou. Il souriait bizarrement, comme un vrais fou avec ses yeux presque exorbités.

_Yoma (sous forme humaine) : Je ne vois pas de quoi tu parles…

Il se dressa, agrippa son épée et dégaina dans un claquement métallique, ses yeux vert devenant couleur du métal foncé et précieux.

_Démon : Tu empeste à des kilomètres et ton yoki est facilement détectable, je peux en lire chaque flux avec précision… pauvre type.

L’autre réagit, sachant que son adversaire avait la ferme intention de le tuer avec son gros morceau de métal aiguisé. Souriant puis dans une horrible grimace reprenant forme de yoma, ses vêtements du haut se déchirèrent.

_Démon : C’est moche, c’est bête et ça pue la gangrène infectée et purulente à souhait.

_Yoma : Et toi ?! Ton odeur est semblable à la notre mais tes yeux sont apparemment argentés ! Qu’est ce que tu es ?!

_Démon : Mon odeur diffère de la votre, elle n’est pas désagréable et je suis le dernier visage que tes pitoyables yeux vairons.

Le yoma projeta ses doigts qui se répercutèrent sur la lame des ténèbres et son ennemi disparut dans un mirage. Avant qu’il ne réalise quoi que ce soit un claquement de métal sur la pierre du sol dallé résonna et une épée se rangea en gaine. L’autre se scinda en deux dans toute sa longueur sous les yeux horrifiés de la jeune fille fort charmante. Le jeune homme posa une main réconfortante sur son épaule et d’un sourire radieux dit gentiment.

_Démon : Viens, je te peille un verre et une nuit à l’auberge, je t’ai sauvé la vie, tu peux bien boire un coup avec un beau jeune homme ?

Elle accepta son rancard, pas mécontente de remplacer un monstre par cette personne à l’air sympathique. Elle ne se doutait de rien quant à ce qu’il était vraiment. Après avoir passé une nuit torride avec elle il se leva le matin, déposant délicatement un drap sur le corps nu de la ravissante jeune fille. Ma fois, il disait pas non ! Ce n’était qu’un coup d’un soir histoire de se changer les idées et de s'aérer l'esprit. Il y avait mis du siens pour la séduire mais il ne le regrettait pas. Partant tôt le matin aux aurores naissantes, il se devait d’être discret, devenir invisible, se fondre dans la masse et la nature, ne plus exister, fuir… Il sentit la présence d'un être éveillé, et d'autre chose au loin et décida d'aller voir de quoi il en retournait.

…

La créature au corps humanoïde réptilien et aux longues griffes observait sa victime, bloquée d'une main. Il reprenait une forme humaine, un bras toujours éveillé pour empêcher la jeune femme de bouger. De son autre main il déshabilla la guerrière.

_Être éveillé: Tu sais ce n'est pas parce qu'on est éveillé qu'on a aucune envie héhéhé... Tu va voir ça va être génial!

_Guerrière (sang froid): Parle pour toi sale monstre, vas-y, fais ce que tu as à faire... finissons-en...

_Être éveillé: J'aime les filles qui coopèrent...

_Voix au loin: J'aime les violeurs qui se prennent pour des humains alors qu'ils n'en sont plus depuis longtemps!

Tournant la tête dans la direction de cette voix mi-yoma mi-humaine il reçut une pierre au visage. L'autre le narguait. Ses yeux d'argent brillaient de puissance, un sourire de carnassier barrait son visage yoma étrangement humain. Agrippant la garde son épée des ténèbres il la dégaina tranquillement sous les yeux intrigués du monstre lui faisant face. La zone rocailleuse était assez dégagée, des touffes d'herbe subsistaient ici et là, d'énormes blocs de roche perçaient la terre elle même rocheuse.

_Être éveillé: Quel yoki inhabituel... je n'arrive pas à dire si tu es yoma, claymore ou comme moi. Qu'est ce que tu es?

_Yoma (yeux oranges): Si tu savais!

Une aura rouge sang diluée et ondoyante brûla autour de lui. Ses yeux étaient deux braises ardentes et ses muscles gagnaient en volume tandis que les veines saillaient sur son corps. Ses dents humaines devinrent de vrais poignards acérés et des griffes noires naquirent à ses mains. La créature reprit forme éveillée et blessa gravement la jeune femme en plus de lui briser une jambe. Un grondement sourd et intense retentit et un sifflement dans la même tonalité hurla. Un geyser de liquide pourpre jaillit d'une plais béante sur le torse de la créature qui frappa avec une grande violence. Propulsé en arrière il était incliné en avant, jambes et échine pliés sous le choc. Deux longues trainées balafraient les sol dans des émanations de fumé poussiéreuse âcres. Le monstre fut surprit d'une telle vitesse de la part de son adversaire du fait d'avoir esquivé son attaque portée à pleine puissance.

Il regarda la plais béante qui zébrait son torse avec stupeur puis son regard se focalisa sur le bras recouvert de veine de son ennemi. Il souriait d'un sourire sadique et malsain. De nouveau il concentra sa puissance dans ses jambes, à un niveau bien au-delà de la précédente attaque. La créature chargea, véloce. Il attendit un instant puis créa un mirage avant de fondre sur son adversaire qui attaqua d'un violent coup de griffes métalliques qui touchèrent un mirage et une détonation retentit suivie d'un geyser de liquide violacé. Un bras chut à terre, deux genoux se plièrent et des litres de sang lavèrent le sol de roc. Une autre entaille traversant le corps à partir du milieu de l'épaule droite jusqu'au bas du thorax l'avait mis en très mauvaise posture.

_Eveillé: Comment un vulgaire yoma peut faire ça?! C'est impossible!

_Yoma: Peut-être que je ne suis pas un « vulgaire yoma ». Qui sait ce que je suis après tout?

Prenant une célérité sans précédant son attaque décapita la créature qui n'eut pas le temps de réagir. Il arriva au chevet de la guerrière gravement blessée qui eut un léger mouvement de recul en le voyant arriver. D'un geste il lui fit comprendre qu'il n'y avait rien à craindre en souriant gentiment. Des ligne lumineuses naquirent sur ses mains et s'estompèrent tout le long de ses avants bras. Il passa celles-ci autour de la jambe brisée qui se restaura en peu de temps puis remarquant la cicatrice il fit de même sans la moindre gêne. Il soigna les blessures de la jeune femme surprise qu'un monstre vienne l'aider. Elle s'aperçut des yeux d'argent, ce qui l'étonna aussi. Seul du sang humain en lui pouvait expliquer cette coloration, ce qui voulait dire qu'il avait quelque chose d'humain donc théoriquement qu'il n'y avait rien à craindre. Surtout s'il venait l'aider.

Toutefois au vue de ses performances il valait mieux s'en méfier même s'il lui portait secoure.
Voyant que la jeune femme était trop exténuée pour marcher il se résolut à le prendre dans ses bras le temps qu'elle se rétablisse un peu. Il marcha ainsi durant plusieurs heures. Puis il la laissa marcher à ses côtés. Sa douce vois résonna à ses longues oreilles d'elfe.

_Guerrière: Pourquoi m'as-tu aidée?

_Guerrier: Pourquoi t'aurais-je laissé mourir? Tu es une humaine, c'est une raison suffisante, de mon point de vu bien sûr.

Elle marqua un temps d'arrêt, surprise. Il la considérait comme une humaine ce qui n'était pas le cas pour tout autre individu, yoma, humain ou organisation. Pourtant elle se savait mi-yoma, donc plus humaine et ce depuis longtemps.

_Jeune femme: Pourquoi me considères-tu comme une humaine?

_Guerrier: Parce que c'est ce que tu es à la base non? Tu es née humaine, tu reste humaine. Je sais que tu n'es pas faite de roc et de glace, que tu as une certaine sensibilité, des sentiments, des émotions. Tu te cache derrière un voile, un paraître, un rideau mais je sais très bien que derrière il y a une femme qui doit probablement souffrir. Souffrir d'être seule, d'être ce qu'elle est ou pense être et bien sûr se savoir simple objet d'une organisation sadique.

Elle se tut. Il avait raison, il savait probablement plus de chose qu'on ne le croyait mais quoi exactement? La jeune femme vit en lui un être non pas monstrueux mais sympathique, peut-être même un humain. Mais qu'était-il vraiment? D'où venait-il exactement? Son existence avait-elle un but sur cette terre? Avait-il des idéos? Des projets? Ressentait-il les choses comme un humain ou les percevait-il différemment? Elle se posait bon nombre de question quant aux origines et aux dessins de ce guerrier peu orthodoxe. D'un côté la jeune femme savait qu'on pouvait lui faire confiance de l'autre cela ne s'avérait pas possible car il ne s'agissait pas d'un humain mais à priori d'un yoma. Mais un étrange yoma de part la couleur anormale de ses yeux et ses trait relativement humains. Ils continuèrent tranquillement leur route ensemble jusqu'au soir pour s'endormir autour d'un feu crépitant.

Voci la suite de ma fic. Bonne lecture à vous.^^

Claymore...

CHA¨PITRE II: Le père.

Les regards se croisaient, yeux oranges et yeux argentés se fixaient sous une pâle lumière lunaire dans une charmante petite chambre à Rabona. Les mains à la peau foncé caressaient le frêle corps de la ravissante jeune femme. Les épidermes se touchaient, frottant l'un contre l'autre. Ils s'embrassèrent, se serrèrent l'un contre l'autre, tendrement. Les fines mains de la jeune femme circulaient sur le dos du démon hybride. Elle sentait la chaleur monter en elle. La guerrière soufflait lentement, les joue empourprée par tant de plaisir et de douceur. Leurs ébats duraient depuis une bonne heure et ils ne s'en lassaient pas. Elle sentait les muscles de son « homme » tressaillir sous sa douce peau marron très foncé. La main aux griffes émoussées caressa un sein puis sur le côté tandis qu'une fine main vagabondait dans se chevelure blanche comme neige. Ils se touchaient, encore et encore, s'embrassaient et dansaient ensemble sous les draps de leur vaste lit.

Liés par leur amour, liés par leur humanité et aussi par leur différence respective, ils s'aimaient tendrement, normalement, comme n'importe quel couple « normal ». Mais pouvait-on dire que le leur était « normal »? Et pouvait-on les juger pour autant là-dessus? Seul un misérable s'y risquerait et ceux-là étaient nombreux! Hélas! Mais ils s'en fichaient. Ils vivaient heureux c'est tout ce qui comptait pour ces deux être si opposés et pourtant si proche l'un de l'autre. Le temps était compté. Bientôt un grand événement allait survenir et de ça dépendrait beaucoup de choses. Elle portait un enfant depuis déjà trois mois. Celui qui l'aiderait à le mettre au monde ne serait autre que la père Vincent lui même. Lui seul savait pour eux. Officiellement il s'agissait d'humains « normaux ». La nuit passa rapidement pour eux qui s'assoupirent bien vite sous la fatigue, elle en première et lui la rejoignant dans son sommeil.

…

Neufs mois plus tôt.

_Flora: Pourquoi me suis-tu comme ça? Yoma.

_Yoma (soupir): Je ne suis pas un yoma, dois-je encore te le dire? Pas vraiment tout du moins.

_Flora: Tu me considère comme une humaine parce que je le suis à moitié!

_Yoma: Oui et tu es née humaine aussi! Mois je n'ai pas été hybridé, je suis venu au monde comme ça.

Ils continuèrent leur route ensemble de part les entiers battus. Ils quittèrent les lieux sauvages pou venir dans une ville bien peuplée. Il prit une forum humaine. Comme dans tant d'autres villes ou villages en ces jours ensoleillés il y avait de l'activité. Une odeur, qui, dans son cerveau, résonna comme un « casse-croute » le fit réagir. La jeune femme elle avait sentie le yoki et devait le trouver avec soin. Lui savait déjà qui allait être sa victime. Il lui donna un coup de coude dans la foule qui s'écartait autour d'eux. Certains disaient qu'il devait être un des agents de l'organisation ce qui le fit sourire.

_Yoma: On ne s'est pas présenté, appels-moi Klyve. Au fait, je crève la dalle ça fait deux semaines que j'ai rien becté donc ce yoma est pour moi!

_Flora (le regarde du coin de l'œil, tout bas et exaspérée): Quoi tu vas le dévorer?! Et je t'ai dis qu'on ne se connaissait pas, ce qui n'est pas tout à fait faux!

_Klyve: Peut-être mais je t'ai sauvée et tu pourrai au moins faire un effort. Je suis humain après tout.

En entendant ces dernières paroles elle pouffa de rire. Comment ce monstre infâme pourrait être un humain?! Cela n'avait pas de sens! C'était absurde, burlesque même et loufoque! Elle n'avait jamais rien entendu de tel venant d'un monstre! Une créature damnée qui se prenait pour un humain! Comme c'était pitoyable cela faisait même pitié. Et la jeune femme faillit le prendre en pitié jusqu'à ce qu'elle le voit fondre sur un homme, le mordre au coup et voir du sang violet qui jaillit de la plaie. Il devint yoma pour se dégager mais l'autre le tenait fermement avec une force impressionnante. Ses yeux jaunes brillèrent puis s'éteignirent. Les veines enflées disparurent et Klyve se releva, la bouche pleine de sang. Ses yeux oranges fixaient la jeune femme, presque comme une proie ce qui lui glaça la sang. Un regard perçant et puissant.

_Klyve (le sang disparaît en petites tâches qui elles s'estompent): Tu vois maintenant? Je suis un prédateur et tu pourrais être ma proie. Je sais pourquoi tu t'es mise à rire mais, sache que je suis réellement humain. Bien, allons nous reposer...

_Flora (dagaine son épée, sérieuse): Tu es dangereux, je ne peux pas te laisser en vie en dépit du fait que tu m'as sauvée la vie... désolé.

_Klyve (dégaine à son tour son épée noire luisante plus longue que celle de la jeune femme et plus large): Bien, je ne voulais pas te faire du mal mais si ma survie est en jeu, je n'ai d'autre choix que d'attaquer!

Une tornade de yoki rouge sang tourbillonna autour de lui, fusant des les airs. Ses yeux eux aussi avaient la couleur du sang. Il sourit, dévoilant de longue canines de vampire. Ses pulsions les plus noires refaisaient surface, il devait se maitriser, il le savait. Elle approcha de quelque mètres, s'arrêtant à deux mètres de lui, prête à attaquer. Il se mit en posture défensive, épée et bras en arrière. Sous le linceul funèbre les muscles grossissaient et tressaillaient avec leurs veines gonflées. Puis des bruits de craquement apparurent. Se sentant menacée la jeune femme attaqua de sa wincutter. Il recula juste à temps mais eut le bras droit entaillé de toutes part et le torse lacéré. Du sang violet virant au noir gicla. Elle fonça sur lui, prête à faire une manœuvre d'esquive offensive mais l'impensable arriva. En une fraction de seconde elle se retrouva empalée sur l'épée du démon.

Elle le fixa, hébété, puis, croyant pouvoir l'atteindre sentit une vive douleur là où la lame noir avait tranchée avant de voir son bras dominant choir au sol. Elle cracha du sang avant de vomir sous l'intense douleur. Flora était pliée sur elle même, tordue de douleur, sa main valide à sa plaie ouverte en haut du ventre.

_Klyve (soupire): Je ne voulais vraiment pas en arriver là, jeune fille. Je ne suis pas dangereux, sauf dans certaines circonstances. Allez, je vais t'aider à te régénérer...

_Flora (furieuse): J'ai pas besoin qu'on me tienne la main, je sais ma débrouiller toute seule (pense à l'autre jour) enfin, presque.

Le soir tombé elle dormait dans un lit bien chaud et douillet, lui n'arrivait pas à sommeiller. Il sentit une odeur familière et se retourna de devant la fenêtre éclairée par la lune. A l'entrée de la chambre sur le pas de la porte, un capuchon sombre, les ténèbres d'un trou noir masquant un visage, une créature funeste à l'odeur que seuls ceux de son espèce pouvaient sentir. Une odeur infâme. Deux rubis ronds à la pupille de chat et incandescent brûlaient dans le nuit à l'intérieur du masque noir.

_Créature: Toujours aussi seul ou as-tu trouvé une compagne? Elle a l'air... délicieuse...

_Klyvel: Qu'est ce que tu veux? Et celle-ci ne sera pas une proie pour toi. Tu devrai faire comme les autres avec tes instincts vis à vie des humains...

_Créature: Leur sang est si fin, si délicieux, c'est comme de l'eau, les yomas sont plus du vin qu'autre chose... Et leur chaire...

_Klyve (s'approche, exaspéré): Sortons et répond à ma question.

Ils sortirent de la chambre, laissant la convalescente récupérer des sa blessure dans son sommeil. Ils étaient dans les couloir plongés au sain des ombres, dans les ténèbres de la nuit. Personne ne les aurait remarqué avec leur linceuls funèbres.

_Créature: Ce que je veux? Ce serait sympa que tu me rejoigne, je sais que tu est rongé par tes instincts et ils ferons surface un jour ou l'autre. Ton humanité ne te sauvera pas... tu fuis.

_Klyve: Vous aussi, vous fuyez. Vous n'aimez pas votre soupçon d'âme humaine et vous vous en débarrassez. N'est ce pas? Sais-tu que s'attaquer aux humains n'est pas bien perçu car cela compromet le secret de votre existence?

L'autre releva à peine, fixant le plafond d'un doux air rêveur. Il souriait dans la nuit, on le percevait à peine, sa peau étant complètement noire.

_Créature: Le goût des humains est si... spécial, si, raffiné et celui des claymore tellement doux... un délice. Les éveillé sont plus... agressif, il sont plus fort mais tout aussi délectable. Les autres ne comprenne pas que nous sommes des prédateurs, ils ne peuvent que se terrer dans une cachette alors que moi, je m'assume en tant que tel!

_Klyve: Tu es fou... père... je ne pensais pas que mon géniteur serait un tel monstre! (se tient la tête entre les mains) Bon sang!

_Père: Tu peux le dire, pourquoi ne goûterais-tu pas cette claymore, elle a l'air d'une nymphe et j'irai volontiers...

Pris d'un élan de rage mortelle il plaqua violemment son géniteur contre le mur, les yeux rouges sang cerné d'un vert foncé fluorescent intense, dents en poignard et canines de vampire.

_Klyve: LA FERME!!! Je peux t'arracher en deux sale monstre! J'en ai la force, je suis plus résistant et plus fort et tout aussi rapide!

_Père (ricanne): Héhéhé, voilà ton remerciement pour les trente ans d'entraînement intensif que je t'ai donné pour te battre aussi bien voir mieux que nous?! Mais force est de constater que l'apôtre à dépassé le maître c'est bien vrais. Dire que j'ai fécondé une proie... Elle y a cru jusqu'au bout... à cet amour absurde, cette yoma de mère que tu as eu...

D'un poing il transperça son père qu'il empala sur le mur, retirant vivement son bras, conscient du risque qu'il en courrait s'il le laissait dans les entrailles de ce monstre. L'autre continua de plus belle, ne ressentant plus la douleur et sa plaie se referment à une vitesse hallucinante. Il eut droit à un direct du gauche dans la tête mais il n'y prêta nul attention.

_Père: Un prédateur et une proie, elle était berserker... tu es née avec toutes nos forces et une seule de nos faiblesse, la soif de chaire et de sang! Tu es unique! Tu me dois la vie, tu me dois le respect, je suis ton père après tout...

_Klyve: Et je suis quoi... pour toi? Un bâtard?

L'autre partit dans une crise de fou rire avant de se reprendre. Quelque part il admirait son fils qui le dégoutait en même temps. Il était puissant, fort, robuste, comme l'un des siens et même plus encore mais il s'agissait en partie d'une proie et il ne se battait pas exactement comme eux et ce en dépit de trente ans d'entraînement intensif.

_Père: Tu es une honte et une fierté, une réussite et un échec pour moi. Tu peux me tuer, mais sache que ta mère m'aimait et qu'à un moment je l'ai aussi aimé. Mais ça n'a pas duré. Tu lui ressemble beaucoup, ton visage à la même finesse mais tu es plus brutal qu'un berserker normal, et plus fort aussi... Plus fort que les deux espèces réunis mais u reste en partie une proie. Sauf que tu n'es pas comestible, ce qui est un peu paradoxal... Je te laisse, je compte sur toi pour me donner un petit fils qui sera à la hauteur avec cette délicieuse femelle. Amusez-toi bien avec elle!

_Klyve (s'apprête à lui rentrer dedans et fulmine de rage): Espèce d'ordure...

_Père: J'ai une révélation pour toi, si tu me tue vraiment, tu ne sera pas ce secret que j'ai hâte de te confesser! Adieu, fils!

Il retourna se coucher, surpris par ces dernières paroles et voulant à tout prix savoir ce que son... père... voulait lui dire. Quelle était cette terrible révélation? Que lui cachait-il exactement? Et quelles considérations avait-il envers lui? Il en avait une brève idée mais était-ce vrais? De plus son géniteur le lui avait dit, mais était-il partagé entre les valeurs négatives et positives ou était-ce les deux? Est ce qu'il l'aimait, même à sa manière mais l'aimait-il vraiment? En dépit des ses paroles blessantes et de sa funeste nature? Il n'en savait rien, il était perdu et toutes ces années à s'entraîner, à entendre son père lui dire qu'il devait être sauvage, abandonner son âme humaine et devenir un redoutable prédateur. Peut-être que c'est pour cette raison qu'il restait si humain, pour contre dire son père, pour suivre sa propre voie. Il appréciait les humains, son géniteur n'avait aucune considération pour eux.

Il se sentait berserker, prédateur et humain... surtout humain, plus qu'autre chose. Il ne comprenait pas, ou en partie, pourquoi il ne serait jamais considéré comme à l'égal d'un humain nul part. Sa différence devenait un handicap accablant. Il prenait forme humaine mais il rêvait qu'une jour il pourrait s'asseoir à un banc avec d'autres humains sous sa forme d'origine, comme quelqu'un de « normal ». Mais la « normalité » était-elle pour autant « normale » ou était-ce une terrible aberration avec laquelle on jugeait les autres sur ce qu'il avaient l'air d'être et non pas sur ce qu'ils étaient? Il ne comprenait pas. Il se coucha tranquillement, de nombreuses question raisonnant dans sa tête. Il ferma les paupières, s'endormit et plongea dans un rêve. Tout se passait bien, au commencement. Il enlaçait Flora, ils faisaient l'amour dans une rivière cristalline, puis sur la berge et... il plantait ses crocs dans son cou, suçant le sang et finissait par dévorer les entrailles et les chaire puis un cris de vie l'interpelait, il s'agissait de leur enfant... et il se prenait la tête entre les mains, hurlant d'horreur.

Le démon se réveilla en sursaut dans son lit, la soleil pointait le bout de son nez à l'horizon par la fenêtre. Flora, assise dans son lit, un bande au ventre, le fixait, interrogatrice. Il sembla gêné vis à vie d'elle et de son rêve cauchemardesque. Il se savait prédateur mais aussi humain et il devait l'accepter et vivre avec ce fardeau sur les épaules. Le supporterait-il encore longtemps?

_Flora: C'était qui, hier soir?

_Klyve (sombre): Mon père, un monstre, lui n'est pas humain... il ne l'es plus depuis que ma mère est morte. Peut-être a-t-il trop souffert et pour se protéger de sa douleur a oublié et réfréné son humanité, ou du moins le peu qu'il avait. J'ai cinquante six ans... et je n'ai rien fais de ma vie mis à part errer sur terre... Maintenant que tu as entendue et que tu sais je suppose que ça doit te réjouir non? De me savoir souffrant d'un mal être, de savoir que je souffre, ça te procure du plaisir n'est ce pas? Je souffre parce que je suis humain, sinon je ne ressentirais rien...

_Flora: Je ne m'en réjouie pas contrairement à ce que tu peux penser. Moi aussi j'ai perdu ma famille donc je comprends...

_Klyve: Même si ton père est un monstre et qu'il te considère comme une honte, un échec, un ou une bâtard(e)? Même quand il a tout fait pour que tu abandonne ton humanité, pour devenir un monstre à son image? Non, ça je ne crois pas que tu puisse comprendre...

_Flora: Mon père a été yoma, durant un ou deux ans, mais personn n'a rien vu et son comportement à mon égard avait changé. Il devenait violent, avec tout le monde dans la maison, sans raison. Puis il dévora ma mère sous mes yeux, mon frère, tout le monde... avant de vouloir faire de moi son jouet qu'il traîna avec lui dans une autre ville où il fut tué par une guerrière comme j'en suis une maintenant. Quelque part, on, peut dire que je sais ce que c'est que d'avoir un monstre en tant que père.

Il se leva, observant la ville s'activer et se réveiller lentement, les premiers humains sortir de leur maisons et commencer leurs activités. Tout en fixant dehors il parla.

_Klyve: Tu dois m'en vouloir pour hier.

_Flora (compréhensive): Tu t'es défendu, j'aimerais que tu m'enseigne cette redoutable technique. Je l'ai bien remarquée. Je ne t'apprécie pas beaucoup mais je peux toujours faire un effort et j'ai bien compris que tu n'étais pas si dangereux, en réfléchissant. Tu m'as aidée à recoller mon bras et tu t'es occupé de moi. Je pense que... tu es peut-être un peu humain finalement mais cela m'étonnerait. Je ne t'en veux pas. C'est juste que j'ai eu peur.

_Klyve: Je lai bien compris, je n'ai pas non plus fais preuve d'intelligence et de finesse en te blessant, je m'en excuse. On va attendre un ou deux jours, que tu te rétablisse, ok? Et je t'expliquerai ma technique.

_Flora: Entendu.

Je ne sais pas si vous avez aimés et si vous voulez la suite?^^