Valkayne: Ceux qui se prenaient pour des dieux!

ATTENTION!!! Gros pavé de 11 pages!^^

Bon courage et bonne lecture (même si je fais pas mal de faute je n'ai que open office et il faut compter 200€ pour microsoft office!)^^

Donc en dépit des fautes qui crèvent les yeux et que je ne vois pas même après avoir tout relu plusieurs fois, j'espère que ça vous plaira.^^

Donc voilà.^^

Ceux qui se prenaient pour des dieux.

Introduction :

Très influencés par la culture des terriens, les Aléviannes, dotés d’une technologie unique en son genre créèrent des installations spatiales capables de reproduire un univers parallèle inexistant. Adam Wozu est un grand fan de tout ce qui se fait en matière de mangas, films de science fiction et livres du genre venant de la terre. Et un jour, contre toute attente, il est sélectionné pour faire une partie de « jeu réel » sur la toute dernière installation. Le thème étant une œuvre qui lui tient à cœur.

CHAPITRE I : Départ et arrivée.

Les rayons de soleil d'une aube pourpre pénétraient une chambre aux murs bleus marine, lui donnant un chaud éclairage. Un lit en son centre, spacieux, à côté une table de chevet et plus loin une chaise rangée sous un bureau sur lequel reposaient des piles de films ou de livres accompagnés de mangas. Dessous un drap dépassait une touffe de cheveux châtain foncés. Doux bruit de froissement, le réveil sonna. Il sortit la tête de sous les couvertures. Un visage ni laid ni beau faisait une moue désagréable. Le plat d’une main à quatre doigts, dont un pouce de chaque côté, frappa l’appareil qui cessa de crier sa plainte aigu guère plaisante. S’étirant dans une grimace, il s’assit dans son lit avant de poser les pieds à terre. Le sol était gelé. Se levant, il fixa quelque seconde sa « collection personnelle » sur son bureau avant d’aller ouvrir la porte de sa chambre pour en sortir.

Il avait préparé toutes ses affaires à l’avance pour être sûr de partir à l’heure. Il possédait déjà une maison là-bas, achetée à un prix dérisoire. Se déplaçant dans le couloir il prit la direction de sa salle de bain où il y fit sa toilette. Après avoir pris sa douche il déjeuna dans la cuisine un jus de fruit et un bol de lait au cacao. Il repensait à tous ceux qui s’aventuraient sur Terre pour récupérer mangas, films, livres et plantes avec recettes de cuisines venant de cette planète inhospitalière peuplée de primates primitifs dangereux. Il jeta un vif coup d’œil à l’heure de l’horloge posée sur le buffet. Il était dix heures six, soit dix minutes avant de devoir partir. Finissant son déjeuné, il se rendit dans sa chambre pour voir s’il n’avait rien oublié. Il récupéra son baladeur izu et ses écouteurs.

Le jeune homme aux yeux verts virant au jaune or cerné de noir et à la pupille de chat avec ses oreilles d’elfe, prit son imposante valise. Après avoir quitté et verrouillée sa maison se situant dans une zone rurale au sein d’un charmant coin de nature, il ouvrit le coffre de sa voiture au design effilé pour y déposer son lourd bagage. Par chance son gros sac était soutenu par des émetteurs d’antigravité, ce qui le dispensait de devoir porter cette lourde charge. En entrant dans son véhicule fonctionnant à l’hydrogène en circuit fermé et se rechargeant au solaire, il ouvrit les fenêtres, ne supportant pas la chaleur accablante de l’été. Cette planète connaissait des canicule horribles en milieu tempérés, ce pourquoi on utilisait souvent des véhicules et autres consommant du dioxyde de carbone pour diminuer l’effet de serre, et rafraîchir les rudes étés.

Un petit terraforming pour une planète de seize mille kilomètres de diamètre. Grâce à un compensateur gravitationnel, la gravité n’excédait pas celle de leur monde d’origine qui en faisait treize mille. Il démarra et la voiture roula sur le bitume presque en silence. La ville se rapprochait vivement, peuplée de quelques millions d’habitants. Puis en entrant dedans les tours se succédaient sans fin. Il s’agissait d’une colonie âgée de plusieurs siècles peuplée de deux milliards d'habitants. Ils possédaient en tout soixante planètes dont une grande partie était en intense terraformation. Il devait se rendre au port spatial du coin où un paquebot l’attendait lui et les cent soixante sept autres joueurs. Ces installations existaient depuis plus de deux siècles et le grand publique était captivé par les jeux qui s’y déroulaient. La toute première n’arrivait qu’à créer et contrôler une planète avec sons système solaire et était absolument énorme comparée aux autres.

Les six dernières pouvaient contrôler une toute petite galaxie de quelques centaines à des milliers d’étoiles tout au plus. Arrivant au port spatial où des vaisseaux décollaient ou attendaient de recevoir équipages et cargaisons pour partir, il gara son véhicule dans le hangar de l'appareil qui le mènerait à sa nouvelle destination. Il s'agissait d'un imposant colosse faisant penser au bateaux de par sa forme et aussi aux sous-marins mais il n'en fut rien. Sortant de sa voiture, il aperçut d’autres personnes, notamment des joueurs comme lui, se diriger vers des escaliers. Il fit de même, montant tranquillement, se rendant devant une porte coulissante qui s’ouvrit et donna sur des lignes de sièges. Il n’y avait pratiquement plus de place. Il en trouva une à côté d’un hublot. Une demi-heure plus tard tout trembla légèrement, le vaisseau décollait. Sa destination, une des dernières installations qui venait de rentrer en service située à trente milles années lumière de là. Heureusement ce vaisseau était spacieux, il s’agissait d’un paquebot luxueux fait pour les joueurs.

Des modérateurs étaient aussi présents à bord. Leur but était de connaître les participants au « jeu réel » lancé sur l’installation Valkayne. Elle faisait tout au plus six milles kilomètres de diamètre et contrôlait une galaxie de trois milles six cents étoiles. Autant dire que les joueurs avaient de l’espace à coloniser mais la tâche s’annonçait pénible quand aux affrontements qui s'en suivraient sur la planète. De plus il y avait soixante six autres promotions éparpillées sur l’installation et ils ne se fréquentaient pas. Et pour chacune un seul vainqueur qui après avoir conquis son monde devrait combattre contre les factions d’autre planètes et coloniser la galaxie. Un des modérateurs vint près de lui. Il tenait un carnet, était vêtu avec une certaine classe et il semblait un peu joufflu. Il questionna.

_Quelles sont vos motivations pour la partie à venir ?

Il répondit aussi sincèrement que possible et sa réponse surpris le modo qui commença à écrire sur son carnet d'un air nonchalant.

_Je veux créer un monde régis par un seul et unique peuple unifié, les trois races ensemble, humains, warans (démons) et hybrides (mi-humains mi-démons). Ils vivraient…

_Ceci est impossible. Vous blasphémez en plus d’être HS (Hors Sujet), ça pourrait être perçu comme du trolling (le trolling voulant dire qu’il se ficherait du monde et ferait tout et n’importe quoi en plus d'être un nuisible ou un trouble fait.) C'est passible de bannissement, est ce que vous comprenez ? Je ne dis pas ça contre vous mais ici c'est comme ça et pas autrement. Ce fandom (un fandom est une œuvre, un film, une bande dessiné ou autre univers) est fait d'une certaine façon, on ne peut aller à l'encontre de ses règles. Est ce que vous comprenez?

Il toisa l’homme qui le fixait d’un air sévère. Il ne démordrait pas de son idée de base. De plus l’autre l’avait coupé net au lieu de l’écouter jusqu’au bout. Il en déduisit un individu conservateur et probablement réactionnaire. Il n’aimait pas ce genre de personnes. L’autre partit rejoindre quelqu’un derrière lui, marmonnant des mots incompréhensibles. Mettant ses écouteurs, il fit un somme durant deux bonnes heures avant de se réveiller. Voyant que beaucoup étaient partis dans leurs chambres il se leva du siège pour rejoindre la sienne. Il avait le numéro sur lui. Arrivant dans les larges couloirs du vaisseau il trouva la porte qu’il ouvrit avec la clé qui lui fut donnée en même temps que son numéro. Après y avoir posé ses bagages il décida de se rendre sur le pont du navire avec ses grandes bais vitrée donnant sur l’extérieur. Des rais de lumières bleutés et blanches formaient des espèces de queues de comètes. Un beau spectacle.

Tout le vaisseau en était entouré, c'était le fameux passage dans un tunnel reliant deux points de l'univers créé par l'engin. Voyager dans un trou de verre prenait encore du temps en dépit de la formidable technologie permettant de créer et de contrôler un micro univers parallèle. Sur cette nouvelle installation se trouvait un musé où on y entreposait justement des maquettes de la plus ancienne Valkayne à la plus récente, autrement dit celle où il allait. Plus de deux cents ans d’histoire. Quelqu’un l’interpella, il devait avoir un peu plus de la trentaine, ses yeux oranges brillaient de joie. Deux joueurs se rencontraient ou du moins IL en rencontrait un autre. Sans doute prévoyait-il des alliances ou repérait-il les potentiels dangers à venir. Il joua le jeu.

_Salut à toi, jeune ! Tiens, ça te dirait de venir dans mon groupe ? Nous recrutons des membres dans notre équipe.

_Je ne sais pas. Mon idée de base c’est quand même l’unification des trois races. Je doute que ce soit bien perçu de tous. Vous en premier.

L’autre le dévisagea d’un air méprisant. Il sentait de l’animosité à son égard. Il venait de se faire un ennemi qui ne raterait pas une occasion de le détruire ou de s’en prendre à lui. Il regretta sa « gentillesse » du fait d’être sincère dans ce qu’il disait. Il aurait dû mentir et refuser l’offre empoisonnée.

_Sais-tu que les gens comme toi ne devraient pas êtres admis ?

_Pourquoi donc ? Ai-je le droit d’avoir des idées originales ?

_Tes idées sont aberrantes, tu en es imbu ! Tu te crois plus malin et intelligent parce qu'elles sont différente mais tu ne vaux pas grand chose.

_C’est totalement faux, vous ne me connaissez pas. De quel droit vous me jugez ?

L’autre le regarda de haut, comme si ce fut un vulgaire cafard. Il ne le connaissait pas mais il parlait de lui comme si c’était le cas. On ne parlait bien que de ce qu’on ne connaissait pas. Il répondit d’un ton sec.

_Pas besoin de te connaître, il suffit de t’entendre. La raison pour laquelle tu sembles lumineux avant d’avoir l’air imbécile c’est parce que la lumière va plus vite que le son !

Adam encaissa, serrant les dents. Cet imbécile ne comprenait rien ! Il ne saisissait pas la puissance de son utopie ! Il savait bien que personne ne viendrait l’aider, qu’on n’adhérerait pas à cette idée aberrante. L’autre tourna les talons, méprisant, et partit nonchalant. L'univers sur lequel ils allaient jouer était une planète de type terre comme celle des terriens sur laquelle trois races subsistaient. Des démons, des humains et des hybrides mi-humains mi-démons. Les hybrides étaient nés il y a longtemps, avant que la guerre n'éclate entre les démons et les humains. Puis les humains ayant perdus elle fut relancée par une sinistre organisation et des créatures appelées dragons apparurent, faisant des ravages. Il était inconcevable de voir un hybride aller avec un de ces démons, c'était une aberration. Mais il s'agissait de son utopie, de son rêve le plus cher.

Après avoir parlé à plusieurs personnes, en évitant cette fois d'aborder le sujet de son « utopie », il partit à la restauration pour manger. Le restaurant ouvrait à midi de l'heure d'origine de sa planète. Tous leurs mondes étaient généralement réglés de la même façon. Un an en trois cent soixante jours et des journées de vingt six heures. La restauration était gratuite avec service à volonté. Ici ils faisaient de la cuisine exotique, dont de la cuisine terrienne avec des aliments semblables à ceux de la planète bleu. Ses yeux verts/jaunes fixaient un point incertain dans l'immense salle de restauration. Ici tous les joueurs mangeaient à leur guise ce qui leur convenait.

Il s'installa tranquillement à une table après avoirs choisis des mets à l'air fort savoureux dont une pizza et d'autre spécialité terriennes. Il humait ses deux assiettes sur son plateau. Il adorait l'ail bien cuit. Il commença à manger, sa carafe d'eau fraîche à ses côtés. Il entendit alors une voix à son oreille d'elfe. Une jeune femme fort charmante au corps fin et harmonieux. Une ravissante rouquine portant un simple T-shirt noir. Ses yeux oranges brillaient tel un ciel étoilé. Il la trouvait ravissante mais en valait-elle la peine?

_Puis-je venir ici? Je supporte mal d'être serrée avec du monde et le bruit. Ici on est plus au calme et puis (fixe la bai vitrée) on a une meilleurs vue. Et je préfère être un peu plus « isolée », des fois, ici étant le coin le plus « calme ».

Il fit un geste de bienvenue, l'invitant à s'asseoir. Elle se mit face à lui, probablement pour draguer ou alors discuter. Il tentait de ne pas vraiment faire attention à elle, se concentrant sur ses plats, goûtant les mets et les triant du moins délicieux au meilleurs. Il repensait à ces jeux réels dont il était fan. Ils manipulaient des civilisations entières et ce en dépit de leur pseudo libre arbitre. Grâce aux gigantesques valkaynes cette fiction était devenue réalité. Certains auteurs de science fiction parlaient de valkaynes privées. les chercheurs techniciens et autres eux pensaient déjà à des installations six fois moins grandes que la toute dernière qui était aussi la plus petite de toute.

Plusieurs cercles géants reliés entre eux et des plateformes de contrôle à chaque croisement. Une aurait suffis mais en cas de panne il fallait en avoir en secours. Tout en réfléchissant il proposa de l'eau à la jeune femme qui accepta. Ils était fan de ce fandom imaginé par un terrien. Fandom dans lequel démons hybrides et humains vivaient sur une planète terre dans un futur post-apocalyptique et médiéval avec une sinistre organisation et une guerre entre elle et les démons. Les joueurs commencerons quatre cent ans avant l'histoire de base soit deux cent ans après le début du conflit entre démons et organisation. La douce voix de la jeune femme le prit de cour.

_Vous avez l'air pensif. Je me présente, Amélia, et vous quel est votre nom?

_Eu... Adam... Adam Wozu... Je... hem, oui je suis pensif, tous ces gens que l'on manipule sans la moindre honte... ce sont des êtres vivants comme nous tout de même!

_Ce n'est qu'un jeu, même si tout y est réel dedans... ok si nous étions à leur place je comprendrais cet argument seulement si nous étions à leur place on ne s'en rendrait pas compte.

Il but une gorgée de son eau au goût métallique qu'il aimait tant, avala un morceau de lasagne et réfléchis avant de répondre.

_C'est bien vrais, on ne s'en apercevrait pas mais cela n'empêche pas que ce soit... malsain... dans la mesure où on joue avec des être vivants comme un enfant s'amuse à brûler des insectes avec une loupe. Nous ne sommes plus des enfants.

_Effectivement vous avez raison (vide son verre d'eau d'une traite) et c'est ce qui nous différencie des enfants, nous sommes conscients de ce que nous faisons. Il faut garder en tête que ce n'est qu'un jeu avec des pions, vivants, certes, mais ce sont quand même des pions. Maintenant je pense qu'en effet les manipuler et les tuer est en soit un crime mais chaque chose a sa part de mal et ses inconvénients.

_Là en l'occurrence l'inconvénient est que nous tuons sans remords nombre d'êtres sensibles et pensants comme nous... tout ça pour satisfaire notre amusement personnel par pur égoïsme. Pour cette raison je préfère les jeux électroniques.

_Oui c'est bien vrais, sauf que je ne pense pas qu'un jour un jeu rattrapera la réalité, la complexité d'une multitude d'individus et leur vies, leurs réactions etcétéra. Nous avons une technologie informatique sans précédant mais ça ne le fait que pour des jeux de rôle, un jeu de stratégie suivant ce que c'est cela ne suffis pas. Tout est trop compliqué, trop complexe.

Il se tut, admettant ce fait indéniable, sachant que les valkaynes permettaient justement de jouer avec quelque chose que l'on ne pouvait reproduire. Il le savait pertinemment. De plus les joueurs s'évertuaient parfois à faire vivre des histoires qu'ils avaient imaginés à des personnages en particuliers dans ces jeux. Le tout étant filmé sous tous les angles et de toutes les manière. Et il arrivait qu'un film sorte. Un peu modifié certes mais très fidèle à ce que le joueur avait en tête. Bien qu'il était possible de tourner un film rien qu'avec son imagination et un bon soutient informatique et ce tout seul. Un individu mal intentionné qu'il reconnut tout de suite vint à sa table, un sourire mauvais.

_Gugus: Alors? Comment se porte notre ami le mythos du siècle avec ses idées aberrantes?

_Adam: Je crois que ça ira mieux quand vous ne serez plus là pour me poser de problèmes.

_Ho! Tu me lance une menace de mort et tu te la joue sarcastique mon imbécile? Dites-donc t'as pas froid aux yeux toi!

_Amélia: C'est bon lâches-lui la grappe il t'as rien fait!

L'autre ricana, fusillant du regard son vis à vis. Il semblait réfléchir sur ce qu'il allait bien pouvoir dire à son sujet. Toutes sortes de fake. (Un fake étant une chose fausse, un mensonge.)

_Gugus: Et bien chère Amélia, figures-toi que ce troll veut que les trois races se reproduisent ensemble en plus d'être une bande d'écolo. C'est charmant n'est ce pas? Et dire qu'on trouve des gens comme lui sur le réseau!

Elle le fixa avec curiosité. La jeune femme réfléchissait. Il y avait une raison à de telles idées. Le tout était de savoir et de comprendre. D'un autre côté il s'agissait d'une aberration, cette idée étant une grosse verrue sur le fandom dont ils étaient fans. Ce fut finalement l'intelligence qui l'emporta sur les préjugés et la bêtise avec un fonctionnement de machine bête et méchante.

_Amélia: Et d'où vous vient cette... drôle d'idée?

_Adam: Tout simplement d'un concept de grande tolérance et d'intelligence. Mais notez que dans mon idée c'est une race différente de démons qui se mêlent avec les autres...

_Gugus: Ho mais bien sûr! Ce sont des « gentils » warans qui sont baba-cool, qui aiment la nature! Bientôt il va y avoir une alliance mondiale parce qu'on doit lutter contre les méchants puis après tout le monde sera content et dansera de joie en faisant la fête autour d'un feu de camp! Et on prétend être tolérant en plus et ce via une idée fasciste! De surcroit on se croit supérieur aux autres de part sa pseudo intelligence élevée! Et on ne le bannira pas de l'installation et du réseau ce parasite infecte! Non mais c'est la fête?! Bon bien sûr il va y avoir une guerre nucléaire et tout le monde va comprendre que c'est pas bien de se battre et on aura droit à un monde peuplé des trois races qui se reproduirons ensemble et ce sera la paix partout y aura plus de famines ni rien parce que tout est bien qui finit bien et c'est tout beau tout rose! Jamais rien entendu de pareil! Tires-toi une balle ça te foutra du plomb dans le crâne et tu rendra une grande œuvre de salubrité! méchant!!!

Adam avait écouté sans répondre, continuant de manger dans l'indifférence la plus totale. La jeune femme, elle, affichait un air furax, se retenant d'agir violemment face à cet être abject et répugnant. Elle parla sèchement.

_Amélia: Maintenant au moins je sais pourquoi t'es toujours célibataire et pour quelles raisons cette femme ne voulait pas de toi. Et moi non plus je ne veux pas de toi. Je sais à quoi m'en tenir et ce que tu vau! Et sache que je n'ai aucun compte à te rendre donc si tu veux l'ouvrir tu peux mais pas en ma présence! Là tu viens de pourrir l'ambiance et je t'en remercie! Et ne viens pas dire que c'est de sa faute, c'est toi qui viens chercher des problèmes là. Alors arrête toi tout de suite! Ha, et, il ne t'as pas menacé, il t'as demander de déguerpir alors maintenant tu la ferme et tu dégages. Ok?

L'autre était au bord de la crise de nerfs, rouge de colère. Mais il se retint, partant avec son plateau en maugréant toutes sortes de choses avec un tic nerveux de l'épaule. Elle planta ses yeux oranges dans ceux du jeune homme et parla franchement.

_Vous êtes célibataire?

_Oui pourquoi?

Elle avala quelques bouchées de nourriture avant de parler de nouveau. Elle avait pris sa défense en dépit de son début de réputation peu charitable qu'on lui faisait à tort et à travers.

_Je le suis aussi, je peux vous tutoyer?

_Bien sûr.

_Tu m'as l'air d'un type intéressant, on se connait pas mais si tu es d'accord on peut toujours apprendre l'un de l'autre? Ton idée est spéciale et j'aimerai en savoir d'avantage dessus.

Il détourna les yeux dans une autre direction au loin, comme si quelque chose l'avait interpelé. Il sembla dubitatif un instant, pensif et donna son verdict.

_Pourquoi pas, ça peut toujours être intéressant. Mon idée basée sur des notions de tolérance m'est venu comme ça je ne l'explique pas. Disons que, je me demande pourquoi les choses seraient figées, pourquoi elles seraient rigides?

_Et bien, parce qu'elles obéissent à des règles strictes et précises... mais une règle n'est ce pas fait pour être enfreint? Et puis, pourquoi pas?

_Tu ne me juges pas là-dessus?

Elle sourit gentiment, ce qui creusa deux ravissantes fossettes sur ses joues. Il l'intéressait de part sa différence. Cet individu semblait étrangement mystérieux pour elle. La jeune femme voulait en savoir plus à son sujet.

_Pourquoi je te jugerais, surtout sur tes idées et avec des préjugés? C'est du n'importe quoi. Quant à l'autre ahuri je me demande bien comment il peut encore tenir debout. Les gens comme ça il faut les ignorer et les laisser pourrir dans leur coin. Ils ne méritent pas qu'on leur porte une attention et encore moins qu'on leur donne une chance. C'est bien malheureux à dire mais c'est comme ça.

_Donc tu te contre-dis là. Tu ne veux pas juger, tu essais de ne pas juger les autres avec des préjugés sauf que là tu en as et tu en uses. Tu les juges en fait. Mais je comprends très bien. Il n'y a rien pour faire obstacle, rien qui se dresse en face d'eux donc ils écrasent tout tel des rouleaux compresseurs. C'est lamentable.

Il finit deux de ses plats avant de continuer, la discussion avait de l'intérêt pour eux. Ils se permettaient ce que seuls ils s'interdisaient. Elle lança alors une phrase.

_Toi et moi contre les réactionnaires!

_Les abrutis profondément ensuqués serait un terme plus adéquat ma chère.

Ils rirent un peu avant de continuer leur repas qui commençait à refroidir. Tous deux se délectaient d'une si bonne cuisine. Après avoir terminés ils déposèrent leurs plateaux qu'on récupéra pour les laver et discutèrent dans les couloirs. Il lui tendit son double de ses clés.

_Au moins comme ça si tu veux venir me voir pas de problème.

_Si tu as deux lits ou un grand cela ne posera aucun problème mon cher.

_Bon ben ok alors.

Après avoir pris leurs bagages en s'installant dans leur chambre commune ils dormirent ensemble. Il ne se passa rien contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer mais cela n'empêchait pas qu'ils s'appréciaient beaucoup en dépit du fait qu'ils ne se connaissaient pas. Le matin ils déjeunèrent ensemble dans la même salle que le soir où ils avaient mangés la veille. Ils s'entendaient très bien. D'un coin l'autre imbécile fixait d'un mauvais œil le pseudo couple manger en toute insouciance. Un homme à plus de la trentaine vint à leur table. Il arborait une mince barbe autour du menton, un peu joufflu mais sans plus, habillé d'une chemise simple et beige, d'un genre de jean noir et de simple chaussures dans le style des basket.

Ses cheveux entre châtain et noir coupés un peu court lui arrivaient à la moitié du front et étaient légèrement ondulés. Apparemment il sortait de la douche. Ses yeux bleu cristal brillaient de malice et son nez arrondis avait une taille moyenne. On aurait presque dit un nounours. Sa peau claire rappela à l'homme celle des guerriers mâle dans le fandom sur lequel ils allaient jouer. Son regard parcourut les deux individus lui faisant face, il arbora un grand sourire amical avant de se lancer dans la conversation.

_Bonhomme: Alors c'est toi qu'on appel le mythos du valkayne?

_Adam: Oui en effet et je suis surpris de savoir qu'on me « connait » déjà.

_Bonhomme (tant une main chaleureuse): Content de te connaître ou du moins d'apprendre à te connaître.

_Amélia (amusée): En voilà un qui est doté d'un cerveau qui, en plus d'exister, non seulement est connecté au reste mais qui semble en état de marche.

Il comprit la plaisanterie, comprenant aussi qu'il s'agissait là d'un compliment. Cela le fit sourire puis rire doucement avant qu'il ne reprenne la parole en se servant du lait de soja issu de plante récoltées sur terre et emmenées sur certaines de leurs planètes pour y être cultivées.

_Bonhomme: Et bien, non, cela ne me pose aucun problème tant que vous êtes un quelqu'un de fréquentable et correct. En tout cas (aval son verre en savourant chaque gorgées) un certain Waytès te traite de troll et de parasite. Je tenais à savoir si c'était exact. Est-ce vrais que tu aimes les warans?

_Adam: Oui et non. Disons que ceux que l'on connait non mais je part du principe, dans ce fandom et son histoire, que, l'organisation cherchant à créer de nouvelles armes pour lutter contre les dragons ai créée une nouvelle race de warans durant ses recherches. De ce fait (avale un bout de saumon fumé, un autre met de la terre emmené et élevé sur certaines planètes) on aurait deux espèces. Une nocive et l'autre inoffensive. On peut alors espérer qu'un jour l'organisation et les dragons tomberons et que le monde connaîtra une période de paix et de prospérité. La guerre est inutile dans la mesure où on peut vivre ensemble sans problèmes. Il suffit de s'en donner les moyens et... de faire preuve de bons sens.

_Amélia: Personnellement j'adhère complètement à son utopie de paix, bon, pas vraiment à son idée mais au moins... ça a le mérite d'être fait dans un but pacifique et aussi d'être un peu... hors norme, ce n'est pas quelque chose de commun.

_Bonhomme: Je comprends. Et bien, j'apprécie aussi. Un peu tiré par les cheveux mais je pense que ça pourrait le faire. Je crois qu'on va engager la résistance hein.

Ils éclatèrent de rire. Une maigre résistance contre une congrégation d'imbéciles profonds qui ne feraient rien pour tenter de les comprendre. Ils tenteront par tous les moyens de les écraser sans chercher à en savoir d'avantage pour mieux en parler. On ne parle bien que de ce qu'on ne connait pas et quand on était le grand vainqueur, l'histoire de celui que l'on avait su écraser et détruire nous appartenait. De ce fait on pouvait le diaboliser et le faire passer pour ce qu'il n'était pas avec une aisance d'autant plus grande, qu'on serait suivis par une masse de crétins qui ne se poserait pas la moindre question. Ceux qui le feraient seraient immédiatement remis dans le droit chemin par les autres zombis. Et plus c'était gros plus on y croyait facilement

_Adam: Effectivement, mais ce n'est pas impossible.

_Amélia (taquine, lui donne un coup de coude amical): Et je suppose que tu fera tout pour que tes gentils warans voient le jour?

_Adam (renverse un peu de lait sur son plateau): Eu, hem, oui, ça va de soit ma chère! De toute façon tout le monde est bienvenu tant qu'il n'y a pas de problèmes particuliers.

Le bonhomme lui tendit un carnet à écran transparent affichant une feuille blanche avec des lignes écrites sur plusieurs pages de textes. Il lui expliqua simplement pour qu'il n'ai pas à lire, ce qui serait plus rapide.

_Une des règles, nouvelles, inédite même, c'est que si on a la technologie pour voyager vers d'autres mondes avant les autres on a le droit d'en coloniser un seul en étant obligé de quitter le notre. Le joueur qui remportera la victoire sur la planète mère ne pourra l'emporter que s'il arrive à te vaincre sur ton monde. Ceci dit, c'est une roue de secours qui est incertaine.

Le jeune Adam acquiesça compréhensif. Cette règle était une véritable aubaine. De plus cela permettrait de sauver son futur peuple en cas de graves problèmes. Durant la partie ils auraient plusieurs épreuves et des maitres instructeurs qui le leurs apprendraient à jouer tout en éliminant les joueurs par les notes de comportement de jeu en général. Il fallait donc faire preuve d'originalité pour satisfaire le publique toujours en demande de grand affrontements mettant en œuvre toutes les énergies des joueurs et toutes leurs ressources. Leur déjeuné terminé ils se levèrent de table pour mener les plateaux au dépos en mettant les couverts et autres dans les emplacements adéquats. Ils se donnèrent rendez-vous à la piscine sur un des ponts supérieurs de vaisseau.

Une heure plus tard ils se présentèrent à l'entrée de celle-ci, payant le passage, en maillots de bain et une serviette sur l'épaule. Le bonhomme un peu joufflu mais restant toutefois assez mince était le plus haut du trio. Amélia faisait à peu près la même hauteur que le jeune homme aux idées folles. Ils aperçurent Waythès au loin qui lui ne les avait pas encore remarqué. Il discutait avec des amis ou des connaissances, préparant probablement les première parties du jeu réel et les premières cibles à éliminer. Le trio s'installa donc à distance de cet être répugnant pour discuter tranquillement non loin d'un plongeoir. Amélia attirait plus d'un regard d'homme de part son corps pâle et ses ravissantes formes discrètes.

Le jeune Adam ne regardait pas, il s'en fichait, il appréciait cette personne pour elle même et non pas pour son corps. Elle aperçut un homme peu ragoutant de part son attitude et sa boisson pétillante mousseuse et rota fort avant de lâcher une immonde flatulence. Comme pour lui répondre l'autre fit de même. Pour provoquer ses réactions et s'amuser un peu de cet individu au caractère vicieux elle retira son haut pour bronzer un peu. La piscine était éclairée par différents rayonnements qui avaient pour but de reproduire ceux d'une étoile. De ce fait il était possible de bronzer surtout à bord d'un de ces vaisseaux de luxe très bien équipés. Adam très observateur fit vite le rapprochement entre le tenue de sa connaissance et l'attention que l'autre obsédé lui portait. Le bonhomme joufflu frotta sa barbiche entre ses doigts, observant à son tour pour comprendre ce qui se passait et comprenant plaisanta.

_Bonhomme: En voilà un qui fera de beaux rêves cette nuits.

_Adam: Tu parles de rêve ou de fantasmes mon cher Bernard?

_Amélia (fait un sourire presque glamour à l'intéressé qui fronce les sourcils) : Avec un soupçon d'imagination et le tour est joué il suffis de penser très fort et de pousser bon pas trop sinon on risque de tout gâcher sinon.

_Adam: Eu... je ne te savais pas comme ça.

_Amélia: Ben quoi? J'ai bien le droit de dire ça non? C'est naturel non? Combien de gens ne le font pas en pensant à quelqu'un qu'ils ont vus hmm? Hein? Adaaaam?

_Adam: Eu... c'est à dire que...

_Bernard: Oui mais tu comprend nous on est des hommes... on a des besoins, des pulsions.

_Amélia (taquine): HoOooOo, il passe aux aveux! Mais nous aussi les femmes nous ressentons des besoins tu sais?

_Adam: Ce qui est tout à fait normal soit dit en passant. Mais bon, ça arrive à tout le monde hein. Qui n'a pas déjà au moins essayé?

Ils entendirent un drôle de bruit tout à fait inhabituel. Bernard commenta placidement et avec tranquillité et détachement sur un ton neutre mais avec une pointe de plaisanterie.

_Bernard: Là... il est au moins trois heures. C'est mon estomac qui le dit.

_Amélia: J'ai cru qu'on égorgeait un chien. Et tu as toujours faim après deux heures sans avoir mangé toi?!

_Bernard: Ben oui pourquoi?! N'oublie pas que je suis un mec un vrais!

_Adam: Beu... c'est tout à fait normal d'avoir faim et puis, cela dépend de comment l'on a habitué notre organisme. Mais bon vous les femmes vous pouvez pas comprendre ce que c'est que le plaisir de manger un bon truc bien chaud. Qu'est ce qui te fais rire Amélia.

_Amélia: Hey, fais attention à ton double sens là tu deviens vulgaire!

Les deux jeunes hommes se regardèrent puis éclatèrent de rire et elle partit dans une crise de fou rire avec eux. Après avoir passé plusieurs heures à se baigner ou a bronzer ils retournèrent dans leurs chambres respectives. Le vaisseau arriverait d'ici deux jours. Durant ces deux journée ils évitèrent le plus possible le sinistre Waythès qui s'octroyait le droit de faire une terrible réputation à Adam qui commençait à en avoir plus qu'assez de ce cirque. Mais force était de constater que de plus en plus de monde le percevait de moins en moins bien, le fixant de haut avec une once de mépris. Pour X raisons et sous X prétextes ils le détestaient. Tout cela en devenait affligeant. D'autres restaient neutres, ceux qui le défendaient risquaient beaucoup et se faisaient remettre en place. Les modérateurs commencèrent à réagir pour calmer leurs ardeurs et Wayhès leur rapporta que tout ceci était de la faute de ce cher Adam parce qu'il avait une idée plus qu'indescante et aberrante.

Là-dessus ils étaient d'accord et étant donnée que cette mauvaise ambiance était soit disant dû au jeune homme on le sanctionna. Il fut interdit de séjour sur toutes les autres Valkaynes pour trouble de l'ordre et trolling pour de nombreuses années et interdit de jouer la première partie du jeu réel. Mais Waythès ne s'en arrêta pas là. Il demanda à un individu particulièrement véreux de monter une caricature du jeune qu'il distribua de partout, les modérateurs qui étaient censés appliquer les règlement quelque soit les personnes et les circonstances n'y virent aucun inconvénient ce qui fut une humiliation publique pour le jeune homme qui finirait par s'y habituer, chose très grave en soit. Quand il parlait on faisait mine de l'ignorer. Quand il disait un truc censé on le brisait. Il comprit que ces gens là devaient être ignorés. Il les laissait donc pourrir dans leur coin infect mais se rendit vite compte qu'ils prospéraient.

Quand le vaisseau arriva à l'installation on lui rappela l'interdiction formelle de participer au premier match qu'il ne regarda pas. Il eut toutefois le temps de monter sa propre petite équipe, « Les Dreamers ». Toutefois même si certains membres de cette équipe avaient des relations avec des neutres ou des ennemis, cela ne garantissait rien. De plus toute personne qui tenterait de faire ce qu'il aurait aimé faire serait sanctionnée. Les modérateurs, tous plus réactionnaires les uns que les autres mis à part un qui était doté d'un cerveau en état de marche, surveilleraient de près l'équipe. L'énorme installation gravitait autour d'une étoile rouge. On avait d'abord trois cercles géants décalés à distance égale les uns des autres puis un qui le coupait en leur milieu, un peu comme si les trois premiers traçaient une planète et le dernier son équateur.

Dedans on pouvait distinguer une galaxie prise dans des fluctuations translucides, le confinement quantique variable. Sur les faces extérieurs des cercles on distinguait des terres et des mers. Dans la nuit certains lieu brillaient telles des braises, d'autres semblaient complètement inhabités. L'appareil arriva au port de destination, tous les joueur habitaient à peu près dans les environs. De ce fait ils ne mettraient pas longtemps à arriver au stade pouvant accueillir six cents mille personnes, un monument énorme. Les équipes se formaient et celle de Waythès avait pris en titre: « Les Dream Breakers » en opposition aux Dreamers.
Amélia et Adam s'étaient un peu « rapprochés » il décidèrent d'être sous le même toit. Ils étaient finalement arrivés sur une installation. Un rêve que beaucoup avaient mais que peu réalisaient.