Universe origines.

Un petit nouveau!^^

UNIVERSE ORIGINES.

Nous sommes sur une terre différente de celle que nous connaissons. Le monde d'Albian est en guerre. De nombreuses espèces intelligentes telles que les wolven, les catsen ou encore les elven se font la guerre. Toutefois, les humains, nombreux et fanatisés par ma leur religion, ont décidés de purifier le monde. Personne ne semble pouvoir les arrêter. Amélia était la reine de elven noirs et vie aujourd'hui en campagne avec son homme, un wolven. Tous deux vivent une existence paisible mais le destin du monde est peut-être entre leurs mains. Nous sommes en 1460 de la première ère.

PREMIERE PARTIE.

INVASION:

Une nuit pourpre débutait. Les flammes d'une forêt se consumant vivement entouraient à moitié la capitale. Les dernières forces armées se pressaient aux remparts, prêtes à encaisser de terribles assauts. Face à eux une grande armée terrée dans les ombres légèrement éclairée par les flammes de milliers de points, des torches. Les flammes carbonisant la forêt montaient haut dans les cieux et hurlaient de toute leur rage. La plus-part des forces combattantes derrière les murailles étaient des femmes elven et en premières lignes des hommes de leur espèce. Puis Un cri de guerre retentit, les milliers de paires d'yeux rouges ou vertes, oranges pour certaines, flamboyaient dans les ténèbres. Une des femmes derrière la haute et épaisse murailles grogna, furieuse.

_Plutôt mourir que de laisser ces bêtes immondes engendrer leur descendance monstrueuse en nous!

_Ils ne l'emporteront pas au paradis, ces créatures de l'enfer!

Les elven étaient souvent des femmes, il en naissait plus que des hommes et ceux-ci jouissaient de peu de considérations ou de droits. Parfois si le premier enfant était un garçon on l'enterrait vivant car on le percevait comme une honte. Alors que l'énorme bélier d'acier placé sur une armature massive, tenu au-dessus du sol par de lourdes chaines et tiré par des dizaines de bêtes protégée avec des boucliers, avançait droit sur la porte principale de la grande ville, d'autres plus petits et tenus par des wolvens fonçaient droit sur des portes bien plus petites pour venir se fracasser contre. Les flèches pleuvaient alors que l'armée sombre des guerrier en armures lourdes et bien articulées fonçait sur les murailles, brandissant les échelles et les gravissant pour prendre d'assaut le dernier bastion ennemi. Derrière c'était un brouhaha sans nom entre toutes les forces qui se concentraient et les civiles qui fuyaient.

Aucune catapulte n'envoyait de projectile, ils voulaient la capitale intacte. Dans l'énorme château surplombant le tout sur une haute colline, on conseilla à la reine de partir. Celle-ci comprenait que rien ne pourrait repousser cet assaut. Elle ne donnerait pas cher des son corps si elle venait à être capturée par le chef de l'armé qui se ferait une joie de l'ensemencer avant de la conduire à leur roi pour la marier de force avec lui. C'était la guerre d'unification, elle coûtait cher à chacun. Tous se battaient avec l'énergie du désespoir contre des forces puissantes et nombreuses. Les wolvens étant alliés aux catsens, les deux peuples prirent la décision d'allier les autres espèces. Une noble arriva face à le reine, une épée en main.

_Je vous protègerai! Je ne laisserai pas ces monstre vous toucher!

_Alors dans ce cas tuez moi, s'il le faut, vous avec, il ne nous ferons rien comme ça!

La reine dans sa chambre se déshabillait prestement, son corps fin et élancé, ses douces formes, tout resplendissait chez elles, jusqu'à ses cheveux couleur de feu tinté or et micro ondulé. Ses yeux bleu-verts turquoise inhabituels se voyaient rarement parmi les siens. Bien qu'à l'apparence frêle et fragile les elvens noirs se montraient bien plus résistants que des hommes humains et aussi fortes voir plus. Dehors tout le monde fuyait la ville, leur armée ou du moins ce qu'il en restait après maintes batailles contre cet ennemi implacable, s'était retranchée ici. Faute de temps, on ne put dépêcher une autre armée de soutient, les elvens devant combattre sur deux lignes de front. Après s'être vêtue d'une robe simple et avoir enlevée tout son or, la jeune reine qui menait très bien son pays, prit la fuite avec quelques gardes du corps improvisées, toutes les forces étant concentrées aux murailles.

Un premier grand fracas retenti à la porte principale. Le bélier géant venait de la percuter de plein fouet. Il revenait à la charge, se soulevant, tiré par une centaine de wolvens arnachés à des chaines reliée à tout un système de rouages et de poulies. Nombre de flèches ricochaient sur les armures et les lames claquaient dessus sans faire de grands dommages. Les assaillant sur les échelles colonisaient désormais les murailles. Un autre coup puissant et sonore, des craquements et de la fumé. La porte ne tarderait pas à céder. Les petites portes étant toute tombées les guerriers affluaient dans les couloirs au sain des remparts jusqu'à se frayer un chemin dans la ville où archer embusqués et lancier avec les hommes en premières lignes les attendaient. Ce fut un carnage des deux côtés. Mais les boules de poiles en armure dégainant leurs imposantes épées venaient facilement à bout des adversaires, les scindant souvent en deux dans un geyser de liquide pourpre. Alors que la bataille désespérée battait son plein dehors, le jeune femme elven quittait son château en direction de la forêt derrière la ville, la seule qui n'ai pas été incendiée.

Les passages puaient la gangrène et la pourriture car il s'agissait de vieux sous-sols peuplés de gros rats crasseux. Finalement, alors que la porte cédait, vomissant un flot noir prêt à en découdre avec une masse de couleurs chaudes, la reine sortait des lieux sinistres et lugubres qu'étaient les sous-sols en plus d'être dégoûtants. Elle en avait même régurgitée son repas. Mais peu lui importait, tant qu'elle ne se faisait pas capturer par les monstres c'est ce qui comptait pour elle. La jeune reine prit une décision inhabituelle.

_On se sépare. Je vais en territoire wolven, j'y serai plus en sécurité là-bas si je viens en tant qu'immigrée. Ils ne poseront pas de problèmes même si nos peuple son en guerre. Tant que je fais quelque chose pour eux. Je devrais facilement passer pour une simple femme, si vous me suivez en groupe, cela paraîtra louche.

Les autre acquiescèrent, comprenant, et le groupe se dispersa. La reine qui désormais n'était plus dirigeante mais simple femme devait se faire à une nouvelle vie. Elle commença par cesser d'ovuler, une capacité que celles de son peuple avaient. Toutefois il lui faudrait attendre un bon moi avant d'être sûre de ne pas tomber enceinte en cas « d'accident ». L'idée qu'un des ces monstre poilu vienne se reproduire avec elle la dégoûtait profondément.
La nuit s'éclaircissait d'heure en heure, le jour se levait. La ville avait finalement été prise, comme on s'y attendait. Le pays capitula quelque jours plus tard contre les wolvens. La jeune femme endormie après avoir parcourue nombre de kilomètres se réveilla, attachée aux poignets. Impossible de défaire les liens même à coups de dents. Un feu crépitait doucement, réchauffant son corps engourdis par le froid mais déjà alerte. Une vois de wolven, semblable à celle d'un humain mais légèrement déformée, parvint à ses longues oreilles pointues.

_Tu ne défera pas les liens comme ça. (lève deux lièvres morts) Je vais préparer à manger, tu dois avoir faim.

_Qui es-tu? Qu'est ce tu veux? Je te préviens...

_Tais-toi! Femme! Sais-tu qui je suis?

Quand elle se retourna pour voir la bête elle remarqua une armure blanche aux forme en pointes arrondis telles des écailles. Une large lame comparable à un katana mais en plus gros dépassait de derrière le mollet droit du démon. Voyant qu'elle faisait une fixation sur cette chose il lui répondit.

_Elle est plus légère qu'il n'y paraît mais pèse quand même son poids et est très tranchante. Rare sont ceux disposant de telles armes, leur métal est dur à se procurer. Tu es sans doute la reine, je connais le passage secret. Je savais bien que tu sortirais par là. Alors j'ai attendu et je vous ai suivis en toute discrétion. Savais-tu que le prince faisait partis de la bataille?

Elle n'osa rien dire, attendant qu'il se passe quelque chose, qu'il retire son armure pour lui sauter dessus et la forcer. Mais rien de tel ne se produisit. Il continua de parler comme s ide rien n'était. Il lui révéla son identité.

_Je suis le prince, le roi ne tardera pas à mourir le problème c'est que mon frère veut le pouvoir bien que ce soit le plus jeune ses idées plaisent plus à mon père. Mais j'aurai quand même un rôle important à jouer en politique bien que ce ne soit pas ma tasse de thé.

Elle répondit d'un air méprisant avec dédain et dégoût. Pour cette jeune femme à qui l'on avait toujours inculqué que les hommes, surtout les wolvens, étaient primitifs celui-ci se plaçait en-dessous d'elle. Comment une bête pouvait faire quoi que se soit au pouvoir et diriger un pays?!

_Tu préfère tuer, piller et violer...

_Fermes-la! Je pourrai te dénoncer, t'emmener et bien entendu faire de toi la mère d'une descendance! Et t'offrir à mon frère après, ça ne le gênera pas d'avoir une si ravissante créature avec lui. Il est loin d'être aussi bon que moi envers les femmes!

Elle fut en partie surprise par ses déclarations. Il en avait envie, de se reproduire avec elle, mais qu'est ce qui l'en empêchait? Pourquoi? Il se disait bon avec les femmes ce qui l'inquiétait. Si lui se montrer sympathique, alors que ce n'était pas vraiment le cas, qu'en serait-il des autres surtout de son frère. Il continua de parler.

_Toutefois, tu vas rester avec moi, tu sera ma femme et on gouvernera ce pays! Tu me fera un fils!

_Et tu crois que je vais écarter les cuisses pour laisser ton infâme semence venir en moi espèce de gros porc pervers?! Et j'ai aussi une famille royale! Une autre personne sera au pouvoir! Grâce à vous tous je ne suis plus rien si ce n'est... la pseudo catin d'une bête assoiffée de sexe!

_(Prépare les lièvres): On t'as bourré le crâne à ce que je vois. Comme toutes les autres. Les femmes de ce pays doivent être remises à leur place!

_C'est dont ça le respect que vous avez pour celles qui on eu la force de vous mettre au monde?! Bande de sexiste misogyne détraqués!

Il se tut, s'affairant sur la nourriture, dépeçant les animaux, retirant leurs entrailles, coupant leurs têtes et les embrochant pour les faire cuir. La jeune femme profitait de son silence pour cracher son venin de haine.

_Vous aimez soumettre les femmes et en faire vos « choses »! Pour qui vous prenez-vous?! Vous oubliez qu'elles vous ont mis au monde, vous ne les respectez pas! Vous êtes des monstres, des machine à copuler!

_(Finis de mettre la viande à cuir et nettoie son couteau aux tranchants luisants, exaspéré): Tu devrais te taire avant de parler. Vous traitez les hommes comme du bétail chez vous, je le sais, je suis venu une fois avant la guerre il y a six ans. Avant de venir me faire la moral regarde par chez toi!

_Les hommes ne servent qu'à le reproduction et leur force en fait de bons outils! Ils ne sont pas capables de mettre au monde un enfant et de le supporter! Ils sont moins résistants!

_Ok. Et tu peux me dire comment vous faites pour tomber enceinte sans les hommes? Sais-tu que si le premier enfant est une fille on l'accepte? Et nous ne la traitons p as aussi bien que vous si tu vois ce que je veux dire. Nous aimons le plaisir de la chaire, ok, mais ça ne fait pas de nous des bêtes. Quand aux femmes elles ont leur place dans notre société.

_Oui, à la maison avec les enfants et le ménage à faire et tout les reste et alors qu'elle sont fatiguées elles doivent en plus subir la sexualité de leurs hommes en rut!

_C'est ce que tu crois, mais en ce qui me concerne je t'aiderai pour tout ça, bien que les hommes ne font pas grand chose en général ils s'occupent des rudes tâches physiques. Et les femmes peuvent faire de même. Nous ne les fécondons pas à tour de bras comme tu le pense mais quand elles sont disposées à l'être!

_(S'assied, toujours aussi énervée): Et ça ne vous gêne pas de vous reproduire si elles le veulent?! Mais combien de petits vous avez?!

Il fit tourner la viande, se passant pouce et indexe autour du menton comme pour réfléchir à la question avant de répondre tranquillement sans la moindre gêne.

_Au moins quatre ou cinq, parfois plus. J'ai vu une famille avec douze enfant une fois...

_Et tu crois qu'on peut s'occuper d'autant de petits?! Non mais ça v pas bien?!

_(Ricane, amusé): Penses-tu que les gens sont tous des incompétents ou quoi? Nous savons très bien gérer nos enfants, jeune femme.

Après quelques minutes de discussion ils mangèrent la viande, elle se sentait mal à l'aise avec lui, comme si quelque chose de grave risquait d'arriver à tout moments. Une menace virtuelle, inexistante, pesait sur l'ex reine démise de son pouvoir. Leur repas finis il déclara.

_Bon, on y va, je ne veux pas être un homme poiltique, mon frère veut absolument le pouvoir er asservir les femmes de ton pays. Il risque d'y avoir nombre de suicides, il faut éviter cette ragédie mais je n'en ai pas les moyens. De plus mon armée ne pourrait pas prendre la capitale de ma nation. J'ai donc dû réfléchir à autre chose. Bien, on se met en route! Si tu ne veux pas qu'on nous trouve et qu'on te passe sur le ventre!

_C'est une menace? Et où veux-tu aller?!

_Chez moi, de toute façon c'est là où tu vas non? Et je ne te menace pas, certains sont très excités.

_D'accord. Et tu vas aussi me loger autant qu'on y est?!

_Oui.

_Dis moi que c'est une blague?!

Il la fixa d'un regard simple et sobre. Elle l'amusait beaucoup. Ils n'auraient pas beaucoup de choix, son frère ne laisserait personne s'opposer à lui pour le pouvoir et il préférait vivre. Ils ne partageaient pas les même idées de surcroit.

_On va vivre sous le même toit que tu le veuille ou non point final! Je n'ai pas de quoi prendre deux chaumière sur moi, on vivra comme on pourra là j'ai de quoi tenir deux ans. C'est mieux que d'être forcée par une bête non?

_Tssss, tu en profitera pour me faire ta petite commission gros porc!

_Comme tu voudra, puisque tu le prend comme ça et que tu y crois si fort libre à toi. Mais tu te méprends jeune fille!

Il attacha une corde aux liens des poignets de la jeune femme avant de partir à pied, suivis par celle-ci qui pestait folle de colère. Il avait du mal à la supporter tant celle-ci lui portait sur les nerfs qu'elle lui mettait à vif en se faisant une joie de les titiller. Au bout de quelques heures à supporter ses sarcasmes il se résolut à être un peu moins gentil avec elle.

_...et en plus vous empestez! Vous ne connaissez pas l'hygiène et après...

_HAAAAAAA!!! Mais fermes-la que tu me brise les oreilles depuis tout à l'heure! Je comprends pourquoi tu n'as jamais connue d'hommes!

_Bien sûr que si! Pour mon plaisir!

_Comme si nous étions des objets, et je suppose que pour lui c'était un privilège bien sûr!

_(le suis toujours mais énervée): Vous nous percevez comme des « choses » bonnes à vous procurer du plaisir et après avoir tirés votre coup vous nous jetez comme des déchets ou vous vous fichez de nous et en parlez comme d'un exploit!

_Tu crois que c'est mieux de ton côté?!

_Partout ailleurs ce sont les femmes qui servent d'objets aux hommes pour qu'il puissent se vider les bourses! C'est dégoûtant!

_(Soupir): Haaaaaaa, je renonce! Tu es irrécupérable! Et tu ne servirait à rien à un homme! Ou alors si! On t'envoie à la bataille comme ça tu pourra les faire battre en retraite tant tu sera chiante à supporter!

_Comment oses-tu?!

Il se tut, évitant de répondre et continuant sa route. Le soir tombé la jeune femme qui n'était pas habituée dehors à la belle étoile peina à trouver le sommeil. Elle se tournait en tout sens et le froid la glaçait jusqu'aux os. Une cape se déposa sur elle et l'ancienne reine répliqua derechef.

_C'est ça, et tu compte me prendre au piège?!

_Bon et bien (reprends la cape) t'as qu'à crever de froid, au moins tu ne me les brisera plus!

_Ce serait avec plaisir!

_Tsss, arrête un peu avec cette haine! Nous sommes autant humain l'un que l'autre. Bien que tu es des doutes là-dessus mais nous autres les wolvens avons quand même une sensibilité, même si tu en doute aussi et je ne sais quoi encore.

Il partit se recoucher, laissant l'elven grelotter dans son coin sans plus lui prêter d'attention. Le guerrier réfléchissait, il n'aimait pas ce monde. Il aimerait vivre quelque part où les choses seraient plus justes. Le lendemain il fut réveillé par les éternuements de l'ex reine. En se levant et après avoir fait le nécessaire il prépara un thé et sortit de la viande séchée. Le thé une fois prés, il en tendit une tasse en bois à l'elven à la peau violette qui la prit et souffla pour refroidir le doux liquide vert clair. Il décida de se confier à elle.

_Ce monde est anormal, la guerre, toujours la guerre, j'aimerais bien que cela cesse.

_(Sirote son thé): Que veux-tu? Nous vivons dans un monde barbare et cruel dirigé par les hommes.

_Entièrement d'accord, il devrait y avoir des femmes au pouvoir, ce serait tout aussi efficace je pense. Mais dans mon pays les choses ne sont pas comme ça, il y en a mais très peu et ce n'est pas bien perçu.

_Et tu me disais que vous étiez civilisés?!

_Le monde n'est pas parfait, j'aimerai le changer.

_Et comment?!

_Ho ça, j'ai ma petite idée là-dessus mais il est trop tôt pour quoi que ce soit.

Ils se remirent en route après leur déjeuné. Après des heures sans rien se dire à écouter le silence ou les bruits dans la forêt la jeune femme ne put s'empêcher de parler. Cela l'exaspérait de rester silencieuse et de marcher bêtement. Le côté positif était qu'au moins elle aurait de la compagnie pour la route.

_Pourquoi as-tu quitté ton armée?

_Ils ont pour ordre de se disperser à divers endroits, ils sont libres, comme moi et beaucoup partagent mes idées. Mais ça a été dur de trouver, surtout dans ce domaine.

_Eux aussi ils en ont marre de ce monde qu'ils trouvent absurde?

_Oui. Mais ils sont en pèlerinage. Ils cherchent des personnes comme eux ou qui pourraient les rejoindre pour en suite partir et se regrouper en divers points important. On collecte aussi toutes les connaissances possibles. Nous avons tous un objectif en commun et je suis leur chef, il me reste au moins ça mais nous devons rester dans les ombres et aussi faire fortune, ramasser de l'argent.

_Pourquoi tout ça? A quoi ça rime?

_Je te le dirais volontiers, seulement, tu n'es pas prête à faire partie du projet, nous devons tous nous remettre en question avant quoi que ce soit. C'est ton devoir si tu veux en savoir d'avantage et être impliquée mais ce ne sera pas sans risques.

_Je comprends.

Il appréciait ce moment de calme, là elle ne l'enquiquinait pas bien au contraire mais il savait qu'il valait mieux y aller avec des pincettes au risque d'avoir les oreilles en feu. Le soir tombé elle accepta d'être couverte par sa cape noire contrastant avec son armure blanche. Les jours s'écoulèrent et les décors changeaient, passant des forêts aux pleines ou à des villes voir des villages. Ils passèrent près d'une rivière et s'y arrêtèrent pour boire.

_J'aimerai bien me laver, je me sent sale!

_Et ben ça tombe bien moi aussi!

_C'est une blague j'espère.

_Non.

Retenant ses paroles et sa colère elle tendit ses poignets liés pour qu'il la détache. L'autre eut l'air méfiant. Peut-être prenait-elle la toilette comme un prétexte pour s'enfuir?

_Je ne fuirais pas!

_(La détache): Ok mais pas de coup fourré, je te surveillerai...

_PARDON???!!! C'est hors de question que tu pose tes yeux sur mon corps nu pour violer mon intimité!

_Bon écoute princesse tu n'es plus dans ton palais là on est en pleine nature ok?! Tu as déjà de la chance de tomber sur moi alors maintenant si tu veux te laver vas-y c'est maintenant ou jamais! Et je ne vais pas te mater, tu me prend vraiment pour une bête en chaleur!

Elle préféra se taire et se dévêtit devant lui folle de colère et enragée avant de se retourner et de plonger dans l'eau telle une sirène. Lui aussi retira son armure et plongea à son tour mais en prenant de la distance. Suite à leur nettoyage respectif ils se rhabillèrent. L'ex reine repartit en refusant d'avoir les poignets liés. Ils reprirent leur route durant encore un certain temps et
finirent finalement par arriver à leur domicile. Il s'agissait d'une maison relativement spacieuse possédant un grand jardin. La jeune femme fut surprise de voir les six chambre du bâtiment et se demanda s'il comptait bien copuler autant avec elle et lui faire tant de petits. Sentant la colère monter elle se retint d'éclater et se contenta de choisir une chambre.

...

N'ayant plus de reine et sa capitale ainsi qu'un tiers de son territoire appartenant aux wolvens qui avaient gagnés la guerre, les elvens noirs se résolurent à nommer une nouvelle reine appartenant à la famille royale et une nouvelle capitale. Celle-ci qui haïssait les wolvens coupa les frontière avec les terres que ces derniers possédaient. Ceux qu'on surnommait les hommes loups dirigés par un roi sexiste réduisirent les elvens noirs à l'esclavage sexuel, les forçant à se reproduire massivement avec les mâles. De la sorte la haine était attisée des deux côtés. Mais un certain nombre de personnes ne partageaient pas ses points de vue et menèrent une rébellion pour lancer la résistance contre un gouvernement de plus en plus strict et répressif. Pendant ce temps l'ex reine et le prince commençaient leur vie séparément sous le même toit entre les terres conquises et le territoire wolven.

L'invasion du tiers se faisait avec violence et brutalité. Bine que la loi autorisait la viole d'autres espèces beaucoup de chefs condamnèrent les actes... au commencement. Puis ils furent jugés et envoyé en première lignes sur le front principal. Les humains avaient déjà éradiqués les espèce les plus répugnantes et s'attaquaient à ce qui restait. Toutefois certains pays humains ne voulaient pas participer à la guerre sainte de purification du monde ou du moins du seul continent connu. Ils envahissait et détruisaient tout. Leurs armées déferlaient par vagues géantes et rien ni personne ne pouvait les arrêter. Mais la capitulation était aussi signe d'extermination alors plutôt que de ne rien faire on leur rendait la tâche ardue. Le clergé condamnait les amours inter-espèces et les éventuels enfant finissaient sur un bucher. Ce monde ne plaisait pas à tous. Mais tout acte d'émancipation se faisait réprimer dans le sang et l'horreur. Chez les humains à la peau souvent jaune chaque individu n'était ni plus ni moins que la propriété de l'état, un objet à son service, une chose jetable ou remplaçable.

Le seul peuple qui tenait vraiment tête, les wolvens, devait lutter contre les drégones et les elvens noirs. Les drégones ressemblaient à de majestueux dragons au corps humain sans ailes ni pointes et aux couleurs foncés. En dépit de leur nature de reptile ils allaitaient en plus d'avoir le sang chaud mais ils pondaient des œufs. Le nombre de ville forteresse augmentait et celles-existantes se renforçaient considérablement en plus d'être de plus en plus autonomes. Les humains avaient déjà les mains souillées par le sang des elvens, des dizaines de millions de mort. Ils ne s'en arrêteraient pas là, ils voulaient tout détruire pour que seule leur race pure puisse aller au paradis avec pour chaque hommes son lot de belles jeunes vierges. Seuls les wolvens étaient athée, et nombre d'individus le devenaient de plus en plus chez les autres espèces. Les humains connaissaient une montée du fanatisme et de l'obscurantisme sans précédant depuis des générations, nourrissant une haine farouche des autres peuples. Puis tout éclata onze ans plus tôt et le monde plongea dans une ère de ténèbres et une guerre barbare.

Leur invasion ne serait tarder et risquait d'être aussi foudroyante que meurtrière. Toutes les énergies étaient concentrée sur un seul et même objectif, la survie de chacun à cet envahisseur virulent. L'ex reine et le prince démis de son pouvoir devaient se résoudre à vivre une simple vie en campagne. De plus en plus de personnes voulaient d'un autre monde, certaines communauté utopiques se formaient ici et là au milieu de cet enfer. On était sûr d'au moins une chose, l'invasion aurait lieu et le sablier s'égrainait déjà.